Les horlogers n’ont pas été groupés en corporations aussi anciennement que les apothicaires ou même que les orfèvres. C’est seulement en 1544 que François Ier accorda leurs statuts aux sept maîtres horlogers de Paris.
Ce retard tient à ce que l’on ne se souciait guère avant cette époque de « mesurer le temps » avec exactitude. En dehors du cadran solaire et du sablier, les Anciens ne connaissaient que la clepsydre, ou horloge à eau, à laquelle ils surent d’ailleurs adapter des cadrans, des sonneries et même des automates.
L’existence d’horloges à poids, avec régulateur par échappement, est signalée pour la première fois dans les textes au XIIIe siècle. Vers le milieu du XVe, la substitution au poids du ressort enroulé, permit enfin la fabrication de la « reloge a mettre sur table » (Louis XI en possédait au moins une) et un peu plus tard, de son diminutif : la montre.
Les statuts de 1583 et de 1646 fixaient la durée de l’apprentissage du compagnon horloger à huit ans, au bout desquels il devait, pour passer maître, fabriquer sous les yeux d’un des gardes-visiteurs, le chef-d’œuvre imposé, généralement une « horloge à réveil-matin ».
Chaque corporation d’horloger avait un poinçon bien défini dont la contrefaçon pouvait valoir à ses auteurs d’ « être pendus et étranglés ». (Déclaration royale du 4 janvier 1724.)
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vendredi 28 décembre 2012
Histoire - De la clepsydre à la montre
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