lundi 31 décembre 2012

je vous souhaite à tous une très belle et bonne année 2013

Dans une année, chaque moment compte… Alors je vous souhaite :
• 1 an d’Allégresse,
• 12 mois de Plaisir,
• 52 semaines de Bien-être,
• 365 jours de Chance,
• 8 760 heures de Succès,
• 525 600 minutes d’Amour,
• pour un total de 31 536 000 secondes de bonheur !
Excellente année !

2013, année du centenaire d'Aimé Césaire


À l'occasion de la célébration des cent ans de l'écrivain et homme politique martiniquais, et chantre de la décolonisation, l'année 2013 sera placée sous le signe d'Aimé Césaire. 
Tandis qu'à Paris le patronyme du poète a été choisi par la RATP pour une station de métro qui ouvrira en 2017, la capitale du Sénégal organisera quant à elle plusieurs manifestations en son honneur. 

voir : Témoignages  - Evene  - France-Antilles - Le Parisien
actualitte


Coutumes, Traditions : Etrennes et nouvel an : origine et histoire


En parlant des étrennes, on ne peut se dispenser de remonter, non pas aux Grecs, mais du moins aux Romains, inventeurs de cet usage. Le premier endroit de l’histoire romaine nous apprenant cette coutume est de Symmachus, auteur ancien, qui nous rapporte qu’elle fut introduite sous l’autorité du roi Tatius Sabinus, qui reçut le premier la verbène(verveine) du bois sacré de la déesse Strénia, pour le bon augure de la nouvelle année.


Soit que les Romains imaginassent quelque chose de divin dans la verbène, soit qu’ils faisaient allusion au nom de cette déesse Strénia, dans le bois de laquelle ils prenaient la verbène, avec le mot destrenuus, qui signifie vaillant et généreux : aussi le mot strena, qui signifie étrenne, se trouve quelquefois écrit strenua chez les Anciens, pour témoigner que c’était proprement aux personnes de valeur et de mérite qu’était destiné ce présent, et à ceux dont l’esprit tout divin promettait plus par la vigilance que par l’instinct d’un heureux augure.

Tatius, roi des Sabins
Tatius, roi des Sabins
Après ce temps-là, l’on vint à faire des présents de figues, de dattes et de miel, comme pour souhaiter aux amis qu’il n’arrivât rien que d’agréable et de doux pendant le reste de l’année. Ensuite les Romains, quittant leur première simplicité, et changeant leurs dieux de bois en des dieux d’or et d’argent, commencèrent à être aussi plus magnifiques en leurs présents, et à s’en envoyer ce jour-là de différentes sortes, et plus considérables ; mais ils s’envoyaient particulièrement des monnaies et médailles d’argent, trouvant qu’ils avaient été bien simples, dans les siècles précédents, de croire que le miel fût plus doux que l’argent, comme Ovide le fait agréablement dire à Janus.

Avec les présents, ils se souhaitaient mutuellement toute sorte de bonheur et de prospérité pour le reste de l’année, et se donnaient des témoignages réciproques d’amitié : et comme ils prenaient autant d’empire dans la religion que dans l’Etat, ils ne manquèrent pas d’établir des lois qui la concernaient, et firent de ce jour-là un jour de fête, qu’ils dédièrent et consacrèrent particulièrement au dieu Janus, qu’on représentait à deux visages, l’un devant et l’autre derrière, comme regardant l’année passée et la prochaine. On lui faisait ce jour des sacrifices, et le peuple allait en foule au mont Tarpée, où Janus avait quelqu’autel, tous habillés de robes neuves.

Néanmoins, quoique ce fût une fête, et même une fête solennelle, puisqu’elle était encore dédiée à Junon, qui avait tous les premiers jours de mois sous sa protection, le peuple ne demeurait pas sans rien faire ; chacun commençait à travailler à quelque chose de sa profession, afin de n’être pas paresseux le reste de l’année.

Enfin, l’usage des étrennes devint peu à peu si fréquent sous les empereurs, que tout le peuple allait souhaiter la bonne année à l’empereur, et chacun lui portait son présent d’argent, selon son pouvoir. Auguste en recevait en si grande quantité, qu’il avait accoutumé d’en acheter et dédier des idoles d’or et d’argent, comme étant généreux, et ne veillant pas appliquer à son profit particulier les libéralités de ses sujets.
Le dieu Janus
Le dieu Janus

Tibère, son successeur, qui était d’une humeur plus sombre et n’aimait pas les grandes compagnies, s’absentait exprès les premiers jours de l’année, pour éviter l’incommodité des visites du peuple, qui serait accouru en foule pour lui souhaiter la bonne année. Ces cérémonies occupaient même si fort le peuple, les six ou sept premiers jours de l’année, qu’il fut obligé de faire un édit par lequel il défendait les étrennes, passé le premier jour. Caligula, qui posséda l’empire immédiatement après Tibère, fit savoir au peuple, par un édit, qu’il recevrait les étrennes le jour des calendes de janvier, qui avaient été refusées par son prédécesseur ; et pour cet effet il se tint tout le jour dans le vestibule de son palais, où il recevait à pleines mains tout l’argent et les présents qui lui étaient offerts par le peuple.

Claude, qui lui succéda, abolit ce que son prédécesseur avait voulu rétablir, et défendit, par arrêt, qu’on n’eût point à lui venir présenter des étrennes, comme on avait fait sous Auguste et Caligula. Depuis ce temps, cette coutume demeura encore parmi le peuple. Les Romains pensaient qu’il y avait quelque chose de divin dans les commencements.
Plus tard, le concile d’Auxerre, tenu en 587, défendit de faire, le premier jour de l’an, des sacrifices de génisses ou de biches et d’aller faire des vœux devant les arbres consacrés aux faux dieux. Les étrennes, jointes à des sacrifices, étaient véritablement diaboliques.

Lorsqu’en France l’année débutait encore à Pâques, continuait-on de donner des étrennes le premier jour de janvier ? Il semble que oui. Dans les lettres du roi Jean, en date de juillet 1362 et contenant des statuts pour la confrérie des drapiers, il est dit « que ladite confrérie doit seoir le premier dimanche après les estraines, si celle de Notre-Dame n’y eschoit. » Le dimanche dont il est question ici est le premier dimanche de janvier, si l’on s’appuie sur le témoignage de Du Cange qui, dans son Glossaire, prouve, par différents passages, que lorsque l’année ne commençait qu’à Pâques, on ne laissait pas de regarder le premier jour de janvier comme le premier jour de l’année.

Jour des étrennes. 1er janvier 1564
Jour des étrennes. 1er janvier 1564
L’ancienne chronique de Louis, duc de Bourbon, comte de Clermont, grand-chambrier de France conforte ce témoignage. On y lit au chapitre second : « De Clermont partit ledit duc Loys, s’en vint à son duché de Bourbonnois à Souvigny, où il arriva deux jours avant Noël, l’an de grâce 1363 ; et là vindrent par devers luis ses chevaliers et écuyers, et le quart jour des fêtes, dit aux chevaliers, le duc en riant : Je ne vous veux point mercier des biens que vous m’avez faicts, car si maintenant je vous en merciois, vous vous en voudriez aller, et ce me seroit une des grandes déplaisances que je pusse avoir... ; et je vous prie à tous que vous veuillez estre en compagnie le jour de l’an en ma ville de Molins, et là je vous veux étrenner de mon cœur et de ma bonne volonté que je veux avoir avec vous. »

Et au troisième chapitre : « L’an qui courait 1363, comme dit est, advint que la veille du jour de l’an fut le duc Loys en sa ville de Molins, et sa chevalerie après lui... ; et le jour de l’an, bien matin, se leva le gentil duc pour recueillir ses chevaliers et nobles hommes pour aller à l’église de Notre-Dame de Molins ; et avant que le duc partist de sa chambre, les vint étrenner d’une belle ordre qu’il avait faicte, qui s’appeloit l’écu d’or. » 

Au chapitre cinq on lit enfin : « Si les commanda le duc à Dieu, et eux pris congé de lui se partirent... Les gens partis de cour, vint le jour des Rois, où le duc de Bourbon fit grande feste et lye-chère. »

Rappelons que si sous les Mérovingiens, l’année commençait le 1er mars dans plusieurs de nos provinces, elle débuta à Noël sous Charlemagne, dans tous les territoires soumis à sa juridiction. Sous les Capétiens, le jour de l’an coïncidait avec la fête de Pâques, usage presque général au Moyen Age. En certains lieux, l’année changeait le 25 mars, fête de l’Annonciation. Le concile de Reims, tenu en 1235, mentionne cette date comme « l’usage de France ». C’est le roi Charles IX qui rendit obligatoire, en 1564, la date du 1er janvier comme origine de l’année.

A la fin du XIXe siècle, avec l’apparition du Père Noël dans la publicité des grands magasins, la coutume d’offrir des cadeaux le 1er janvier disparut, le jour des étrennes se confondant dès lors avec celui de Noël : on offrit les cadeaux le 25 décembre.

c'est lundi, que lisez-vous ?

Les lectures du lundi sont répertoriées sur le blog de Galléane.


 j'ai lu :
*

lundi 24 - terminé A sec (Spinoza encule Hegel Le retour) de Jean-Bernard Pouy, ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable,

mardi 25 - commencé Derrière la haine de Barbara Abel


 je lis :


je lirai :

prochaine lecture : e-book aucune idée pour le moment...  PàL 2013





Fattorius : le défi Albert Camus,



 Tout nouveau défi chez Fattorius ! Bien longtemps que je n'ai pas remis le nez dans un bouquin de Camus... bonne occasion de relire la peste ou l'étranger,


    
pas encore choisi... possible que je relise les 3
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dimanche 30 décembre 2012

une bonne nouvelle : le retour de l'annuaire des blogolecteurs francophones !


La carte des LBF revient et devient un annuaire !


On part de zéro il faut vous réinscrire ici → 



Vous avez un blog et y parlez de vos lectures ? 

Vous pouvez soumettre votre blog à l'Annuaire !



brève d'histoire : La Mauresse, fille cachée de Marie-Thérèse


Choyée mais non reconnue, la mystérieuse religieuse noire mise au couvent, y reçut toute sa vie des visiteurs de marque et signait Marie-Louise de Sainte-Thérèse comme pour mieux marteler ses origines royales.

Lorsque François, duc de Beaufort et petit-fils naturel de Henri IV, revint en 1663 de son expédition sur les côtes barbaresques, il amena à Versailles un petit Africain qu’il offrit à Marie-Thérèse, que la reine fit instruire, baptiser, et qui l’accompagna dès lors fréquemment. Lorsqu’un jour le roi confia à Bontemps, premier valet de chambre et gouverneur de Versailles, une fille noire avec ordre...


samedi 29 décembre 2012

L'abîme de Wilkie Collins

  212 pages
  • Editeur : Le Masque (10 février 2010)Collection : Labyrinthes

Walter Wilding, riche négociant en vin, mène une vie heureuse auprès de sa mère, à qui il doit sa fortune et sa réussite sociale. A la mort de celle-ci, la découverte d'un terrible secret va bouleverser son existence : il n'est pas son vrai fils ! 
Rongé par la culpabilité d'avoir usurpé l'identité - et l'héritage - d'un autre, Walter décide de se lancer à la recherche de ce mystérieux double. Mais qui est donc le véritable Walter Wilding ? 
L'abîme, chef-d'oeuvre encore méconnu signé par deux grands noms de la littérature,conjugue le talent de Charles Dickens pour les ambiances et les personnages à celui de Wilkie Collins, génie des énigmes et du mystère.

 lecture commencée le 29/12/2012
et de nouveau, un Wilkie Collins ! je ne m'en lasse pas... 

Avis de lecture : 


30/12/2013 - je ne devais pas être très en forme hier ... j'avais noté comme livre en cours "le secret", alors qu'il s'agit de l'abîme.



 éfi : 1 livre = 7 challenges
non compté le challenge au nom de l'auteur, j'ignore s'il existe encore. Mais nom intention est bien de lire l'intégrale de Wilkie Collins.

  
tour du monde en 8 ans
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vendredi 28 décembre 2012

Histoire - De la clepsydre à la montre

 
 
Les horlogers n’ont pas été groupés en corporations aussi anciennement que les apothicaires ou même que les orfèvres. C’est seulement en 1544 que François Ier accorda leurs statuts aux sept maîtres horlogers de Paris.

Ce retard tient à ce que l’on ne se souciait guère avant cette époque de « mesurer le temps » avec exactitude. En dehors du cadran solaire et du sablier, les Anciens ne connaissaient que la clepsydre, ou horloge à eau, à laquelle ils surent d’ailleurs adapter des cadrans, des sonneries et même des automates.

Montre en forme de bouton de pavot, début du XVIIe siècle
Montre en forme de bouton de pavot,
début du XVIIe siècle
L’existence d’horloges à poids, avec régulateur par échappement, est signalée pour la première fois dans les textes au XIIIe siècle. Vers le milieu du XVe, la substitution au poids du ressort enroulé, permit enfin la fabrication de la « reloge a mettre sur table » (Louis XI en possédait au moins une) et un peu plus tard, de son diminutif : la montre.

Les statuts de 1583 et de 1646 fixaient la durée de l’apprentissage du compagnon horloger à huit ans, au bout desquels il devait, pour passer maître, fabriquer sous les yeux d’un des gardes-visiteurs, le chef-d’œuvre imposé, généralement une « horloge à réveil-matin ».
Chaque corporation d’horloger avait un poinçon bien défini dont la contrefaçon pouvait valoir à ses auteurs d’ « être pendus et étranglés ». (Déclaration royale du 4 janvier 1724.)

proverbe : Ne pas faire dans la dentelle.


Signification
Faire quelque chose sans délicatesse, sans raffinement

illustration fotocommunity

Origine

Lorsque le mot 'dentelle' apparaît au XIVe siècle, il désigne d'abord une petite dent.
C'est en arrivant d'Italie au XVIe que ce même mot se met à désigner ce qu'on connaît maintenant comme un ouvrage de fils, très ajouré, orné de dessins opaques variées, et qui faisait partie de ce qu'on appelait la passementerie.

Avant l'arrivée des tissages mécaniques adaptés au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, la dentelle était fabriquée à la main, au fuseau, à l'aiguille, au crochet ou à la navette ; et cet ouvrage très fin nécessitait beaucoup de méticulosité.


C'est pourquoi, au figuré, le mot 'dentelle' symbolise la délicatesse.

On comprend donc que quelqu'un qui ne fait pas dans la dentelle est une personne qui agit sans aucun raffinement, sans souci de qualité, brutalement (le "dans la" étant à comprendre comme "dans le métier de la dentelle" comme on dit de quelqu'un qu'il travaille dans la boucherie ou dans la coiffure).


Exemple
« Colin Higgins n'œuvre pas dans la dentelle. Transposé à l'écran, ce gros succès de Broadway n'a rien perdu de sa lourdeur » - Télérama - Article du 11 janvier 1984

« Peu suspect de francophilie, le quotidien conservateur américain New York Post , propriété du groupe Murdoch, ne fait pas dans la dentelle : "Les vautours de la culture française veulent taxer les entreprises du Net", titre l'article, pour qui "les autorités férues de taxes à Paris ciblent Google comme source d'argent pour la culture française en déclin" » - 
Le Figaro - Article du 8 janvier 2010

site Expressio 


Jan VERMEER: La Dentellière

jeudi 27 décembre 2012

Les Médicis. Splendeur et secrets d'une dynastie sans pareille de Alexandre Dumas

  160 pages
  • Editeur : VUIBERT (14 septembre 2012)


L'auteur des Trois Mousquetaires retrace la formidable aventure de cette famille de banquiers qui a régné sur l'Italie de la Renaissance. Une épopée flamboyante !
Alexandre Dumas (1802-1870) a 38 ans lorsque, acculé à la faillite, il s'expatrie à Florence en 1840. Il accepte la commande de la Galerie des Offices, qui lui propose d'écrire un texte d'hommage à la famille des Médicis, apothicaires enrichis, banquiers, hommes de pouvoir, papes, humanistes et surtout grands mécènes devant l'éternel, qui furent à l'origine de la création de la galerie, l'un des plus beaux musées du monde.
Dumas, tout à son affaire, puise dans cette fresque les ingrédients qui feront le succès de ses grands romans ultérieurs, dont on sent la force naissante. S'appuyant sur de multiples sources, parmi lesquelles les chroniques florentines des XIVe et XVIe siècles, Machiavel, Sismondi, etc., Dumas excelle dans l'art de métamorphoser l'anecdote pittoresque en scène romanesque (la scène de l'assassinat du duc Alexandre de Médicis par Lorenzaccio est un modèle du genre !). Côme l'Ancien, Laurent le Magnifique, Léon X, Ferdinand Ier, Côme Ier... Dumas fait revivre la grandeur et la décadence de ces fabuleux personnages dans un livre qui, conçu initialement comme une série limitée, était introuvable depuis longtemps. - Vuibert
lecture commencée le 27/12/2012
Dumas est pour moi le souvenir des lectures adolescentes, je ne sais si j'aurais le courage de relire ses grands romans de capes et d'épées, mais, j'ai eu envie de celui-ci, qui parle d'une époque que j'aime et de cette formidable dynastie qu'a été les Médicis.
lecture terminée le 29/12/2012
 bien - Rien à voir avec les grands romans picaresques de Dumas, nous avons à faire là plus à une biographie d'une grande  et puissante famille italienne. Plus l'impression de notes prises par Dumas pour un futur roman, étayé par des renvois en bas de pages d'historiens. Intéressant, quelques passages savoureux.
Bref, bien aimé mais comme une impression de déception de n'avoir pas retrouver la verve et l'imagination de l'auteur.
Par contre, me donne furieusement l'envie de retrouver certains personnages en faisant ma curieuse sur le web. J'y donnerai sans doute suite au cours de la semaine prochaine.


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tour du monde en 8 ans

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curiosité de lecture
en attendant, je vous laisse un lien : francebalade