- Editeur : Phébus (4 novembre 2010)Collection : Libretto
Sur le manoir de Morley Court règne Richard Ashwood. Tyran sadique, il n'hésite pas à spolier sa fille et des biens et à la promettre à un vieillard odieux. Quant à Henry, le fils, il ne vaut guère mieux... Jouisseur et joueur éffréné, il vend sa sœur pour rembourser ses dettes. De machinations sinistres en rebondissements inattendus, de tripots mal famés en salons aristocratiques, Le Fanu réunit dans le Dublin du XVIIIe siècle tous les ingrédients de la littérature populaire du complot.
Admiré par Edgar Poe comme par James Joyce, Joseph Sheridan Le Fanu (1814-1873) apparaît aujourd'hui comme l'égal de son contemporain William Wilkie Collins. L'auteur de Carmilla, d'Oncle Silas et de La Maison près du cimetière, par son art consommé du suspense et son talent à dénoncer l'hypocrisie, figure parmi les grands romanciers populaires de l'époque victorienne.
lecture de juin 2013
Premier roman publié de Le Fanu, d’abord sans nom d’auteur en 1845,
Ambiance « frénétique », nuits d’orage, duels, tripots et avocats marrons… Tous les ingrédients du complot victorien sont réunis, même si l’histoire se déroule dans le Dublin du xviiie siècle.
l'héroïne, la jeune, douce et belle Mary Ashwoode est amoureuse du beau et courageux O'Connor, et tous deux désirent s'épouser. Mais c'est sans compter sur le monstrueux père de la jeune fille, toujours à court d'argent, qui ourdit un plan machiavélique pour la dépouiller de l'héritage de sa mère et la marier à un ridicule vieux libertin.
A la mort de son père, elle tombe sous la coupe de son frère, dandy, joueur et criblé de dettes, dont l'honneur et la vie sont entre les mains du sinistre Blarden.
C'est l'éternel combat de la jeunesse et de l'innocence contre l'ordre patriarcal, fondé sur les privilèges de caste et de fortune.
De rebondissement en rebondissement, on se demande quels malheurs vont encore frapper les deux amoureux avant de pouvoir enfin convoler en de justes noces. Tout le roman ressemble à un feuilleton des journaux d'antan.
Bref, j'ai été séduite par ce roman, et je compte bien lire d'autres titres dans l'année.
Seule chose un peu agaçante, c'est la mièvrerie de l'héroïne. Heureusement les autres personnages sont plus passionnants.
oeuvres disponibles en français :
- Goimard, Jacques et Roland Stragliati: Histoires de doubles, in La Grande anthologie du fantastique, Presses Pocket, 1977, 415 p.
- Le Hobereau maudit et autres contes, in Les Chefs-d'œuvre de la science-fiction et du fantastique, Le Cercle européen du livre, 1975, 457 p.
- Le mystérieux locataire, Nouvelles Éditions Oswald, 1982, 222 p.
- La Maison près du cimetière, Éd. Phébus, 2004, 640 p. - rééd. 2009.
- Invitation au crime, Éd. Phébus, 2003, 174 p.
- L'Oncle Silas, Éd. José Corti, coll. Domaine romantique, 1997, 615 p.
- Schalken le peintre, Éd. José Corti, coll. Domaine romantique, 1997, 316 p.
- Le Mystérieux locataire (et autres histoires d'esprits forts), Éd. José Corti, coll. Domaine romantique, 1999, 240 p.
- Carmilla, collection Babel, 1996, 160 p.
- Les Créatures du miroir, ou les papiers du Docteur Hesselius, Bibliothèque Marabout/Fantastique, 1967, 158 p.
- Comment ma cousine a été assassinée, Éd. Mille et une Nuits, 2002, 79 p.
- Désir de mort, Éd. Phébus, 2010, 368 p.
- Les Mystères de Morley Court, Éd. Phébus, 2008, 454 p.
- La Main de Wylder, Éd. Phébus, 2012, 560 p.
Dans ma PàL poussiéreuse : Le Fanu : Le Baron hanté
- challenge des 100 livres, chez Mylène
- Coups de cœur 2013 géré par Bladelor
- challenge auteurs chez lectrice passionee
- Challenge "Un classique par mois", chez Stephie (mille et une pages)
- Challenge Les grands Classiques et vous chez Natou
- Défi du 1er roman, chez Anne
- challenge romantique, chez Claudialucia
- Challenge Destins de femmes, chez Tête de litote
- tour du monde en 8 ans, chez Helran
- Challenge "Littérature du Commonwealth", chez bouteille à la mer
- Challenge victorien 2013, chez Arieste
- Irlande et littérature irlandaise géré par Dawn
- challenge pour l'été, chez Lili Galipette
- Ma PAL fond au soleil géré par Métaphore
Pourquoi pas oui, c'est tentant.
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