mercredi 17 juillet 2013

La cuisinière d'Himmler de Franz-Olivier Giesbert

 moyen  - 384 pages
  • Editeur : Gallimard (26 avril 2013)Collection : Blanche
  • Ceci est l'épopée drolatique d'une cuisinière qui n'a jamais eu peur de rien. Personnage loufoque et truculent, Rose a survécu aux abjections de cet affreux XXe siècle qu'elle a traversé sans rien perdre de sa sensualité ni de sa joie de vivre. Entre deux amours, elle a tout subi : le génocide arménien, les horreurs du nazisme, les délires du maoïsme. Mais, chaque fois, elle a ressuscité pour repartir de l'avant. 
  • Grinçant et picaresque, ce livre raconte les aventures extraordinaires d'une centenaire scandaleuse qui a un credo : "Si l'Enfer, c'est l'Histoire, le Paradis, c'est la vie".

  • lecture commencée le 01/07/2013
  • moyen - Des passages graves, d'autres franchement amusants, mais trop c'est trop ! pas très  crédible cette Rose.  Se lit bien, nous fait voyager, mais je crains fort d'oublier cette histoire très vite. 
  • Un bon point pour les recettes de cuisine de Rose en fin d'ouvrage.
  • A cent cinq ans, Rose, propriétaire du restaurant La Petite Provence sur le Vieux-Port de Marseille, est un sacré personnage, qui n'a peur ni des petites « racailles » qu'elle menace de son Glock 17 ni de draguer sur Internet... 

    Son passé l'a dotée d'un culot et d'un courage insensés : née en 1907 près de Trébizonde de parents arméniens, la petite Rouzane voit tous les siens partir à l'abattoir en 1915, se retrouve soumise à l'odieux désir d'un jeune Jeune-Turc puis d'un ignoble armateur... 

    Elle côtoie brièvement le bonheur près de Manosque - elle a fui à Marseille le bateau de son tyran - quand les Lempereur, qui ont perdu leurs fils à la guerre, l'adoptent et lui apprennent l'art de cuisiner. Mais leur mort brutale la renvoie sur les chemins de l'aventure et de la vengeance... 

    Rose traverse les années trente en compagnie de l'homme dont elle s'est éprise, Gabriel Beaucaire, castreur de brebis puis « nègre » d'un penseur d'extrême-droite, et ouvre un restaurant devenu si célèbre que, dès les débuts de l'Occupation, le Reichsführer-S.S. Himmler y prend ses habitudes et s'éprend de la jeune femme. 

    C'est à ce moment que Gabriel, qui s'est découvert juif, et leurs enfants sont arrêtés et déportés. Pour tenter de les sauver, Rose, à Berlin, va fréquenter les hautes sphères du pouvoir nazi...


    De l'Arménie de 1915 à la Chine de Mao, en passant par l'Allemagne nazie, nous entraîne dans les cuisines du diable. "Amour, rire et vengeance", tels sont les maîtres mots de Rose, dont la liste des haines gonfle au fur et à mesure que s'accroît celle de ses chers disparus, victimes de la fièvre génocidaire : parents arméniens trucidés, premier mari, juif, et enfants déportés, troisième mari, chinois, battu à mort par des gardes rouges lors de la Grande Révolution culturelle... Rose a tout vécu, tout connu, Drumont, Sartre, Beauvoir, jusqu'aux baisers et aux fourneaux de Heinrich Himmler. Quand dissimulation flirte avec compromission... lexpress

    «Le jour de ma naissance, les trois personnages qui allaient ravager l'humanité étaient déjà de ce monde :Hitler avait dix-huit ans, Staline vingt-huit et Mao treize».
    «Je dois beaucoup au glanage, il m'a donné là ma philosophie de la vie. Mon fatalisme. Mon aptitude à picorer au jour le jour. Mon obsession à tout recycler mes plats, mes déchets, mes joies, mes chagrins.»

     biographie de Franz-Olivier Giesbert

    Né le 18 janvier 1949 à Wilmington (Delaware, États-Unis), Franz-Olivier Giesbert est issu, côté paternel, d'une famille d'origine allemandeécossaise et juive immigrée aux États-Unis à la veille de la Première Guerre mondiale et, côté maternel, d'une famille normande et catholique dirigeant à Elbeuf une importante imprimerie régionale.- wikipédia

    livre en cours ses autres romans :

     Le plaki est une entrée qui fait partie des mezzé. (source : minouchig.canalblog.com › 07. Cuisine)

    Ingrédients

    - 500 g haricots blancs
    - 5 carottes coupées en dés
    - 1 poivron vert haché
    - 1 bouquet de persil haché
    - 1 branche céleri haché
    - 2 grosses tomates mûres coupées en morceaux,
    - 1 cuiller à soupe de sauce tomate
    - sel, poivre, poivre rouge
    - 1/2 tasse à thé d'huile d'olive


    Préparation
    1/ Laisser tremper la veille les haricots.
     2/ Les faire bouillir le lendemain 10 minutes dans l'auto-cuiseur.3/ Ouvrir et jeter l'eau de cuisson, rajouter les carottes, le poivron, l'ail, le céleri, sel, poivre et recouvrir d'eau en y diluant la sauce tomate.
    4/Remettre en auto-cuiseur et laisser bouillir environ 4 minutes. 
    5/ Ouvrir à nouveau rajouter les tomates, et laisser cuire à découvert 10 minutes à feu doux sans mélanger..6/ Rajouter l'huile d'olive et le persil 3 minutes avant la fin de la cuisson.


    A déguster plutôt froid.


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