mercredi 24 juillet 2013

Le prisonnier du ciel de Carlos Ruiz Zafón

 se laisse lire, sans plus
 352 pages
  • Editeur : Robert Laffont (8 novembre 2012)
  • Barcelone, 1957. Les membres de la librairie Sempere & fils - Daniel, sa femme Béa, son père et son complice de toujours, Fermín Romero de Torres - s'apprêtent à célébrer Noël. 
  • Fermín prépare son mariage, pourtant quelque chose le tourmente. Malgré l'insistance de Daniel, il refuse de se confier. Tout change le jour où un inquiétant personnage se présente à la librairie. Après avoir acheté une édition rare du Comte de Monte Cristo, il la dédicace à Fermín. Mais pourquoi signe-t-il du patronyme de ce dernier ? Et quels sont ces secrets qu'il menace de dévoiler ? Poussé dans ses retranchements par Daniel, Fermín lève le voile sur les années les plus terribles de son existence. 

  • 1939. La guerre civile, commencée en 1936, vient de se terminer avec la victoire franquiste. Dans la forteresse de Montjuïc, prison damnée qui domine Barcelone, croupissent une poignée d'opposants au régime. Fermín fait partie de ce groupe d'hommes haut en couleur, amateurs de blagues et solidaires les uns des autres. Très vite, il se lie avec son plus proche voisin, David Martín, l'écrivain de La Ville des maudits. 
  • David Martín, un être à moitié fou, comme possédé par une âme étrangère à la sienne, fait l'objet d'une surveillance très spéciale de la part du directeur. Grand lecteur, romancier à succès, il a l'habitude d'égayer les journées de ses compagnons en leur racontant des histoires. 
  • Salgado, le camarade de cellule de Fermín, est d'une autre trempe : criminel endurci, il a assassiné toute une famille pour lui voler ses millions. Malgré les tortures répétées, il refuse de révéler où il a caché son trésor. Après une séance particulièrement violente, Salgado, en plein délire, dévoile malgré lui à Fermín l'endroit où il a caché la clef qui doit conduire à l'argent. Aidé par Martín, Fermín concocte son évasion. Il vole la clef de Salgado, puis, imitant le comte de Monte Cristo, il se fait passer pour mort et se glisse dans le sac destiné aux cadavres. 
  • Une fois son évasion réussie, Fermín se forge une nouvelle identité. Après avoir cherché, en vain, le lieu du trésor, il choisit de mener une existence tranquille auprès de ses amis de la librairie Sempere. 
  • Mais, au bout de dix-huit ans, le mystérieux inconnu qui ressemble tant à Salgado vient lui demander des comptes. Une lutte pleine de haine et de peur s'engage entre eux. Des secrets de sinistre mémoire remontent du passé, les protagonistes qui, dans l'ombre, continuent à tirer les ficelles, se mettent en mouvement. Le bonheur des uns, la vie des autres et peut-être même l'existence du Cimetière des Livres Oubliés sont menacés.

lecture de juin 2013
Suite de  « L’Ombre du Vent ». « Le Prisonnier du Ciel »

Livre prêté par ma nièce... 

En règle générale un auteur que j'aime, je l'achète, et là, vraiment tentée. Malheureusement, cette fois très déçue. Pas certaine que j'aurai envie de lire la suite. C'est long, même si le volume est moins épais que le premier, très embrouillé, bien failli l'abandonner en cours de route.

Possible que je l'ai lu dans de mauvaises conditions, ça ne remet pas en cause le talent de l'auteur. Possible aussi que je me lasse de son style. 

Nous nous rapprochons pas à pas de l'énigme cachée au coeur du Cimetière des Livres oubliés... en attente du numéro 4...


Le 3 décembre 1842, le général Espartero bombarde la ville à partir du château de Monjuïc pour mater des révoltes populaires.
Utilisé successivement pour emprisonner et torturer les anarchistes et les militants de la lutte ouvrière de la fin du xixe siècle au début du xxe siècle, par les républicains qui emprisonnèrent et fusillèrent des phalangistes, des prêtres et toute personne soupçonnée de soutenir les nationalistes lors de la Guerre civile, puis comme prison militaire par les forces franquistes jusqu’en 1960. Cédé partiellement le 6 mai 1960 à la ville de Barcelone avec tutelle de l'armée de terre, il se voit transformé en 1963 en un musée militaire inauguré par Franco. Suite à la cession intégrale du lieu à la ville de Barcelone en 2007, un réaménagement a été initié qui a conduit à la suppression d’une statue équestre de Franco en 2008 et à une nouvelle réforme du lieu comme Centre international pour la Paix. - wikipédia


 


4 commentaires:

  1. J'ai lu L'ombre du vent que j'ai bien apprécié, puis j'ai lu Marina, un livre antérieur à L'ombre du vent mais sorti plus tard en France et je me suis ennuyé avec ce bouquin sordide. J'ai décidé de laisser tomber cet auteur.

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    1. bonjour Jean-Charles,
      emballée par les 2 premiers, mais là vraiment décroché. Comme l'impression que l'auteur ne sais plus quoi faire pour prolonger l'histoire. Donc, lassitude de ma part.
      Quant à l'autre série, lu "le prince des brûmes" (moyen) et "le palais de minuit", truc biscornu... mais bon, je ne suis plus une adolescente pour aimer ce genre de machin.
      Alors comme vous, je pense que je vais m'arrêter là avec cet auteur.
      bonne journée,
      amitié

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  2. J'ai tellement adore L'ombre du vent et Marina que je gardais cet opus comme un doudou à lire d'une traite à un moment où j'aurais le temps de le savourer. Ton avis me déstabilise un peu pour le coup...

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    1. bonjour Sur l'Etagère,
      Pas lu "Marina" et je ne pense pas le lire, une grosse indigestion de Zafon.
      J'ai adoré « L’Ombre du Vent » et « Le Prisonnier du Ciel », mais ce 3ème volume me semble vraiment poussif, des envies d'abandon à mi-parcours... ça se traîne en longueur, c'est embrouillé, bref, pas aimé.
      Pourtant quelques bonnes trouvailles, notamment sur la prison de Monjuïc.

      Mais ne pas tenir compte de mon avis, ce n'est que mon ressenti, et beaucoup d'autres ont adoré. Le principal c'est de lire en liberté sans tenir compte des autres.

      bonne journée,
      bises

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