- 749 pages
- Editeur : 10/18 (7 octobre 2010)
- Au coeur de la Byzance du XIIIe siècle, les destins se construisent entre complots, pouvoir et trahisons. Décimée par le sac de 1204, pillée, incendiée, Constantinople, la perle de l'Empire orthodoxe, tente de renaître de ses cendres.
- C'est dans cette ville exsangue et crépusculaire que la jeune Anna Zaridès, travestie en eunuque, tente de s'établir comme médecin. Son but : obtenir des informations pour prouver l'innocence de son frère accusé de meurtre.
- Elle croisera sur sa route la dangereuse et magnifique Zoé Chrysaphès, prête à tout pour redonner à la Cité impériale sa splendeur perdue. Mais derrière les doux reflets de la soie, passions et ambitions se mêlent dans le sang...
lecture de juillet 2013
récit est riche en détails historiques (passionnant)
Pour l'intrigue romancée, un peu compliqué ces histoires de vengeances et de liens familiaux remontant à la nuit des temps, mais pas désagréable. J'ai eu un faible pour l'horrible Zoé... bien que je trouve que sa description correspond assez mal avec une femme de plus de 70 ans. Dans l'ensemble, j'ai aimé ce livre, mais se traîne vers la fin.
Dès la reconquête de Constantinople, Michel VIII essaie de rétablir de bons rapports avec la papauté pour éviter tout risque d’une nouvelle croisade contre l’Empire. Ainsi il tente de signer l’Union des deux Églises pour sauver Constantinople comme le font la plupart de ses successeurs. De plus, il a à lutter contre Charles d’Anjou roi de Sicile qui avait comme projet de reprendre Constantinople et dont tous ces faits et gestes sont étroitement liés avec ses relations avec le pape.
Des personnages bien campés, rafinés et amoraux, dangereux pour certains,
Histoire de haine et de vengeance, de course au pouvoir ou à la fortune, et toujours la religion en toile de fond entre les tenant de Rome et ceux de foi orthodoxe.
Je crois que les bouquins de 1000 pages, c'est fini pour moi. Pour l'instant !
Sinon j'ai apprécié la visite touristique et historique...
Constantinople, Rome, Venise, la Sicile, Jérusalem,
citation :
A la naissance, la beauté est un don. On ne tarde pas à atteindre l’âge où elle devient un art….avant d’être à l’âge où elle devient un miracle.
Mais seule la haine la motivait, la vision mille fois répétée de la vengeance, délicieuse, lente et totale.
Les quatre chevaux ornaient l'Hippodrome de Constantinople, que l'empereur Constantin érigea en nouvelle capitale de l'Empire à partir de 330.
En 1204, après le sac de Constantinople durant la Quatrième croisade, le doge Enrico Dandolo les fit transporter à Venise. Ils furent installés sur la façade de la basilique Saint-Marc en 1254.- wikipédia
La garde varangienne ou garde varègue formait un corps d’élite de l’armée byzantine.
Les Varègues apparurent dans le monde byzantin en 839 quand l’empereur Théophile négocia avec eux pour obtenir quelques mercenaires pour son armée. Bien que les Rus' eussent le plus souvent des relations pacifiques avec les Byzantins, les raids varègues depuis le nord n’étaient pas rares. Ces attaques eurent lieu en 860, 907, 911, 941, 945, 971 et finalement en1043. Ces raids n’eurent d’autre succès qu’une renégociation des traités de commerce ; militairement, les Varègues étaient toujours vaincus par l’armée de Constantinople, qui utilisait le feu grégeois.
La classe gouvernante des deux villes-États puissantes de Novgorod et Kiev finit par devenir varègue, et les Byzantins purent bientôt acheter les services d’une force mercenaire officielle, qui devint la garde varègue. Ceci advint en 988, quand le prince de Kiev, Vladimir Ier se convertit à l’orthodoxie. En échange de la main de la sœur de Basile II, Anne, Vladimir donna6 000 Varègues comme garde personnelle. Cette unité, s'ajoutant à la liste des Tagma, fut l’un des éléments les plus efficaces et plus loyaux de l’armée byzantine, comme le rapporte la chronique d’Anne Comnène pendant le règne de son père Alexis Ier. Leur arme principale était une longue hache, mais ils utilisaient aussi l’épée et l’arc. Leur manière de combattre impressionnait particulièrement les Byzantins : ils formaient des rangs très serrés, protégés de leurs boucliers et desquels montaient des stances sourdes et des cris de guerre1. Leur blondeur et leur haute taille ne lassaient pas non plus d’impressionner les chroniqueurs byzantins.
L’un des membres les plus célèbres de la garde varègue fut celui qui allait devenir Harald III de Norvège, également connu sous le nom d’Harald Hardrada, qui arriva à Constantinople en1035. Il participa à dix-huit batailles et devint ἀκόλυθος (acolythos), commandant de la garde avant de retourner chez lui en 1043.Ce furent les seuls à défendre avec succès une partie de Constantinople pendant la Quatrième croisade, mais la garde fut apparemment dissoute après la prise de la ville en 1204. À cette date le terme « varègue » référait à n’importe quel mercenaire du nord de l’Europe. La garde était plus composée d'Anglo-Saxons ayant fui la conquête normande de l'Angleterre après 1066et de Normands que de Russes ou de Scandinaves. Les plus appréciés et les mieux payés étaient ceux qui s’étaient convertis au christianisme.
Contrairement à la très forte influence viking en Normandie et dans les Îles Britanniques, la culture varègue ne survécut pas, en tant que telle, à l’est et se fondit rapidement dans le substrat slave. - wikipédia
Un site consacré aux croisades et en particulier la 4ème qui vit le Sac de Constantinople
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Byzance à l’époque médiévale
onstantinople, Rome, Venise, la Sicile, Jérusalem,
- challenge des 100 livres, chez Mylène
- La Plume au féminin chez Opaline
- Challenge Destins de femmes, chez Tête de litote
- challenge Anne Perry, chez Syl
- challenge histoire, chez lynnae
- tour du monde en 8 ans, chez Helran
- challenge pour l'été, chez Lili Galipette
- Challenge le pavé de l'été, chez sur mes brizées,
Série Charlotte et Thomas Pitt :
Tome I – L’Étrangleur de Cater Street
Tome II – Le Mystère de Callander Square
Tome III – Le Crime de Paragon Walk
Tome IV – Resurrection Row
Tome V – Rutland Place
Tome VI – Le Cadavre de Bluegate Fields
Tome VII – Mort à Devil’s Acre
Tome VIII – Meurtres à Cardington Crescent
Tome IX – Silence à Hanover Close
Tome X – L’Égorgeur de Westminster Bridge
Tome XI – L’Incendiaire de Highgate
Tome XII – Belgrave Square
Tome XIII – Le Crucifié de Farrier’s Lane
Tome XIV – Le Bourreau de Hyde Park
Tome XV – Traitors Gate
Tome XVI – Pentecost Alley
Tome XVII – Ashworth Hall
Tome XVIII – Brunswick Gardens
Tome XIX – Bedford Square
Tome XX – Half Moon Street
Tome XXI – La conspiration de Whitechapel
Tome XXII – Southampton Row
Tome XXIII – Seven Dials
Tome XXIV – Long Spoon Lane
Tome XXV – Buckingam Palace Gardens
Tome XXVI – Lisson grove
Tome XXVII – Dorchester Terrace
Tome XXVIII - Bryanston Mews d’Anne Perry
Série William Monk :
Tome I – Un étranger dans le miroir
Tome II – Un deuil dangereuxTome III – Défense et trahison
Tome IV – Vocation fatale
Tome V – Des âmes noires
Tome VI – La marque de Caïn
Tome VII – Scandale et calomnie
Tome VIII – Un cri étranglé
Tome IX – Un mariage impossible
Série Celie :
A l’ombre de la guillotine
Un plat qui se mange froid
Série Joseph et Matthiew Reawley :
Tome I – Avant la tourmente : lu
Tome II – Le temps des armes
Tome III – Les anges des ténèbres
Tome IV – A la mémoire des morts
Histoires de noël :
Un Noël plein d’espoir
La révélation de NoëlLa disparue de Noël
L’odyssée de Noël
Le voyageur de Noël
La détective de Noël
Le secret de Noël
roman historique : Du sang sur la soie
Bravo tu as lu ton pavé de l'été !
RépondreSupprimeret il en reste quelques autres à lire, mais pas trop le courage, envie de livre court et léger...
SupprimerCommencé "Le dictionnaire de Lemprière" de Lawrence Norfolk, pour le challenge "le nez dans les livres".
bonne journée George,
bises
Je n'en ai pas eu l'énergie cet été ! Ce pavé pourtant me fait envie ! Ca sera une de mes lectures de l'hiver.
RépondreSupprimerLien pris Mazel !
Biz
bonjour Syl,
Supprimerj'avoue que les pavés me font peur ! mais pas déçue cette fois. Très agréable à lire.
Pour les autres en attente, peut-être un en fin d'année si j'en ai le courage.
bises