souvenir de lecture 2012
480 pages
- Editeur : GALLIMARD (15 mai 2012)-Collection : Scripto
- Le roman débute en 1936 à Steinhöring, en Bavière, dans le premier foyer du programme « Lebensborn », initié par les services de Himmler.Des femmes sélectionnées par les nazis y mettent au monde les représentants de la race aryenne, afin de créer une jeunesse parfaite, destinée à régénérer l Allemagne, puis l Europe occupée par le Reich.Max, un bébé qui s apprête à naître, déjà nourri de la doctrine nazie dans le ventre de sa mère, tient absolument à voir le jour le 20 avril, date anniversaire du Führer, afin d être un prototype parfait.Max, rebaptisé Konrad, grandit, sans affection, sans tendresse, sans maman, selon les critères d éducation de la doctrine nazie. A quatre ans, il devient la mascotte du foyer. On l'utilise pour aider à kidnapper des enfants polonais. A six ans, il fait un séjour à Kalish, une école où sont germanisés les enfants kidnappés. Là, il rencontre Lukas, un jeune Juif polonais rebelle, qui a tous les critères physiques de la race aryenne.Konrad se prend d amitié pour lui. C est la première fois qu il s attache à quelqu un. A partir de cet instant, ses croyances nazies vont être sérieusement ébranlées...Attention, ce livre ne convient pas aux jeunes lecteurs. A partir de 15 anslecture de aoput 2012assez étonnant, et brutal, mais vraiment intéressant.excellent - Construit en forme de roman sur une base historique, le personnage de Max est imaginaire, mais celui de Lukas est en partie réel. La plus grande source d'inspiration de l'auteur a été Au nom de la race de Marc Hillel .Le personnage de Lukas, est inspiré de l'histoire de Salomon Perel. A l'inverse de Lukas, il est un survivant.Sarah Cohen-Scali est une écrivaine française née à Fès au Maroc le 16 octobre 1958.Elle possède une licence en philosophie et a suivi des études d'art dramatique. Elle a publié une quarantaine d'ouvragesElle signe aussi sous le nom de Sarah K.et vu le film de 1986 ... Of Pure Blood (TV) : Alicia Browning (Lee Remick)
autres sources d'inspiration de l'auteur :Napola - Les écoles d'élite du Troisième Reich de H. Bouvier
La chute de Berlin deAntony Beevor
Europa, Europa de Sally Perel
Les enfants de Vienne de Robert Neumann
Le Roi des Aulnes de Michel Tournier
autres livres sur le sujetLe Lebensborn e. V. (Lebensborn eingetragener Verein, en français « Association enregistrée Lebensborn ») était une association de l'Allemagne nationale-socialiste, patronnée par l'État et gérée par la SS, dont le but était d'augmenter le taux de naissance d'enfants « aryens » en permettant à des filles-mères d'accoucher anonymement et de remettre leur nouveau né à la SS qui en assurerait la charge puis l'adoption.C'est dans le cadre de la politique d'eugénisme sous le nazisme et de promotion des naissances exacerbée que les Lebensborn virent le jour à l'initiative de Heinrich Himmler, le 12 décembre 1935, cette politique étant le pendant des camps d’extermination.Il s'agissait à l'origine de foyers et de crèches, mais il semble sur la base de témoignages de voisinage, que la SS transforma rapidement ces centres en lieux de rencontre, où des femmes allemandes considérées comme « aryennes » pouvaient concevoir des enfants avec des SS. Le but de ces centres était la création et le développement d'une race aryenne parfaitement pure et dominante. Les femmes accouchaient dans le plus grand secret. Les enfants nés dans les Lebensborn étaient pris en charge par la SS en vue de constituer l'élite du futur « Empire de1 000 ans ».Le terme « Lebensborn » est un néologisme formé à partir de « Leben » (« vie ») et « Born » (« fontaine », en allemand ancien). Marc Hillel l'a traduit en français par « Fontaines de vie ».Encore dans les années 1970, ces maternités étaient considérées comme une simple rumeur, donnant lieu à une grande puissance fantasmatique, certains y voyant des haras humains, d'autres des bordels SS, jusqu'à ce que Georg Lilienthal, un jeune historien spécialiste de la médecine SS, y consacre sa thèse en 19851. - wikipédiaLes orphelins du mal de Nicolas d' Estienne d'OrvesQuatre mains droites momifiées dans une mallette. Voilà ce qu'a reçu Vidkun Venner, riche collectionneur norvégien fasciné par l'art nazi. Pou- découvrir qui a pu lui envoyer ce macabre colis, il fait appel à Anaïs, une jeune journaliste parisienne. Très vite, leur enquête les mène vers les Lebensborn, véritables haras humains où les scientifiques SS faisaient naître de petits aryens pour réaliser leur rêve dément d'une race pure. Une race qui n'a pas dit son dernier mot. Et continue, orpheline, à faire couler le sang et les larmes...Erwin, Gisèle, Walter, Christiane ont aujourd'hui près de 70 ans. Ces Français, marqués à jamais parle sceau de leur étrange origine, sont nés dans une
maternité SS. Leur secret renvoie à l'un des projets nazis les plus terrifiants entrepris entre 1935 et 1945: créer une "race supérieure", future élite du Ille Reich. Ce livre raconte la création de nurseries spéciales, les Lebensborn, par la SS.
Les deux parents étaient sélectionnés selon leur "pureté raciale aryenne" : grands, blonds, les yeux bleus. Les nourrissons y étaient abandonnés, puis adoptés par des familles modèles. Leur véritable identité était alors falsifiée. Ces enfants devenus adultes dévoilent pour la première fois leur histoire, depuis leur naissance dans un établissement du Lebensborn jusqu'à la maison-mère de l'organisation, ainsi que leur quête vertigineuse pour retrouver, des décennies plus tard, la trace de leurs parents.
Une enquête inédite qui met au jour une part sombre de l'histoire de France.
Les cendres froides de Valentin Musso
Le drame, quand on commence à creuser le passé, c est qu il faut aller jusqu au bout.1999. À la mort de sont grand-père, Aurélien Cochet découvre que celui-ci aurait travaillé durant la guerre dans un lebensborn, une maternité nazie accueillant des jeunes femmes enceintes de membres de la SS. Au même moment, dans un petit village de la Marne, une octogénaire sans histoire est retrouvée assassinée à la suite d un cambriolage. Les gendarmes soupçonnent très vite une mise en scène, mais ils sont loin de se douter que cette retraité est la victime indirecte, plus de cinquante ans après la fin de la guerre, de l entreprise eugéniste nazie. Aidé par une jeune universitaire, Aurélien Cochet va tenter de lever le voile sur le passé de sa propre famille. Cambriolage, menaces, agression... Rien ne l empêchera de plonger au c ur d un des programmes les plus mystérieux et les plus terrifiants du IIIe Reich. Quitte à mettre ceux qu il aime en danger...Ce que cache ton nom de Clara SanchezSandra, une jeune femme d'une trentaine d'années, a décidé de venir s'installer dans un village isolé de la côte est espagnole. Un peu paumée, Sandra - qui vient de quitter un emploi qu'elle détestait et un homme qu'elle n'aimait pas mais dont elle attend un enfant - ne sait pas quoi faire de sa vie. Alors qu'elle passe de longues heures sur la plage, perdue dans ses pensées, Sandra fait la connaissance des Christensen, un couple d'octogénaires norvégiens installés dans le village depuis des années. Rapidement, le lien qui unie Sandra à ce couple devient plus qu'une simple amitié. Ils la prennent sous leurs ailes, décident de l'aider et la traitent comme la petite-fille qu'ils n'ont jamais eue. Mais un vieil homme tout juste débarqué d'Argentine, Julian, va venir perturber cette union fragile. Il révèle en effet à Sandra qu'il est un survivant du camp de Mauthausen, et que les Christensen ne sont ceux qu'ils prétendent être. Donnant au départ que peu de crédit à l'histoire de Julian, Sandra, étudiant les allées et venues de Karin et Fredrik et considérant leurs silences, finit tout de même par considérer le couple de Norvégiens sous un nouveau jour. Mais elle ne réalise pas encore que la fin de son innocence met sa vie en danger.
L'ombre de la Napola de Reiner Sowa
Le commissaire Kascheck enquête, avec la mort d'un garçon de trois ans, sur ce qui pourrait bien être l'œuvre d'un tueur en série. Ulrich Schwartz, entrepreneur de pompes funèbres, reçoit le même jour un mail lui enjoignant de rouvrir la tombe d'un gosse enterré près de trente années plus tôt. Les deux enfants portent le même prénom. Coïncidence ? Difficile d'y croire. D'autres gamins disparaissent. Le passé, au fur et à mesure que l'enquête avance, ressurgit avec une force insoupçonnée. L'ombre de la Napola, institution d'un autre temps, plane sur la ville de Bergisch Gladbach..voir l'article sur agoravoxElle possède une licence en philosophie et a suivi des études d'art dramatique. Elle a publié une quarantaine d'ouvragesElle signe aussi sous le nom de Sarah K.Le procès du RuSHA (officiellement : The United States of America vs. Ulrich Greifelt, et al.) est le huitième des douze procès pour crimes de guerre que les autorités américaines ont organisés dans leur zone d'occupation en Allemagne à Nuremberg après la Deuxième Guerre mondiale. Ces douze procès se sont tenus devant un tribunal militaire américain et non devant le tribunal militaire international, mais dans les mêmes salles. Ils sont connus sous le nom de "Second procès de Nuremberg", ou plus formellement "Procès des criminels de guerre devant le tribunal militaire de Nuremberg".Au procès du RuSHA, les 14 accusés étaient tous des officiels de différentes organisations SS responsables de la réalisation du programme nazi de « purification de la race » : le bureau pour la race et le peuplement (Rasse- und Siedlungshauptamt ou RuSHA, créé par Walther Darré), le commissariat du Reich pour la consolidation du germanisme (Reichskommissar für die Festigung des deutschen Volkstums ou RKFDV, dirigé par Heinrich Himmler), le bureau de rapatriement des « Allemands de race » (Volksdeutsche Mittelstelle, VoMi), et le Lebensborn. Les accusations se sont concentrées sur ces activités de nettoyage racial et de déplacement de populations.Les juges de ce procès, membres du 1er tribunal militaire de l'armée américaine, étaient Lee B. Wyatt (président), Daniel T. O'Connell et Johnson T. Crawford. Les accusations ont été prononcées le 7 juillet 1947, et le procès s'est tenu du 20 octobre 1947 au 10 mars 1948.Basé sur l'autobiographie de Solomon Perel, le film fut nommé pour l'Oscar du meilleur scénario adapté en 1991.Basé sur l'histoire vécue par Solomon Perel. Le film commence par la circoncision de "Sally" (Salomon) Perel, né le 20 avril 1925, dans une famille juive à Peine, localité proche deBraunschweig en Allemagne. Novembre 1938, à la veille de sa bar mitzvah, la Nuit de cristal éclate et sa sœur Bertha est tuée. Sa famille fuit l'Allemagne et s'établit en Pologne à Lodz, ville d'origine de son père. Mais, le 1 septembre 1939 la Pologne est envahie par les armées d'Hitler.Les parents de Sally décident alors de l'envoyer, lui et son frère Isaac, vers l'Est. Au passage du Bug (rivière), Salomon est séparé de son frère. Les soviétiques viennent d'envahir l'Est de la Pologne et Salomon se retrouve dans un orphelinat à Grodno. Durant son séjour à l'orphelinat, il apprend le russe, se plie à la propagande soviétique et devient jeune Komsomol. Le 22 juin 1941, les Allemands attaquent l'Union Soviétique. L'orphelinat est bombardé et dans la fuite générale, Sally se retrouve isolé. Capturé, il échappe à la sélection effectuée par les allemands qui trient les prisonniers, fusillant sur le champ les communistes et les juifs. Sally terrorisé, parle parfaitement allemand, et parvient à se faire passer pour un Volksdeutsche, au nom de Joseph Peters, prisonnier des communistes à l'orphelinat de Grodno. Il échappe à la mort.Parlant polonais et russe Salomon devient interprète dans l'unité de la Wehrmacht qui vient de le capturer, après avoir fait preuve de ses talents dans l'interrogatoire d'un prisonnier qui se révèle être le fils de Staline. Participant à l'avance allemande vers Moscou, sous l'uniforme allemand, "Jupp" devient la Mascotte du régiment. Un de ses compagnons, Robert, ancien acteur homosexuel, découvre sa circoncision lorsqu'il tente de le violer. Heureusement, il garde le secret, le respecte et devient son ami. Cette amitié "platonique" est brutalement interrompue par la mort au combat de Robert. Jupp tente de fuir en passant chez les soviétiques, mais, alors qu'il fait mine de se rendre, ce sont les soldats soviétiques qui capitulent et Jupp médusé devient un "héros de guerre"...Apprécié de tous, y compris du commandant de son unité, antisémite convaincu qui n'a pas d'enfants et se montre disposé à l'adopter, Jupp est envoyé en Allemagne. Après s'être dépucelé avec la fonctionnaire du parti nazi chargée de l'accompagner durant son voyage en train, il entre à l'Institut des jeunesses hitlériennes, centre de formation des jeunes cadres de l'Ordre Nouveau, situé à Braunschweig...Jusqu'à la fin de la guerre, Joseph Peters se cache au sein même de la jeune élite nazie, dissimulant à chaque instant son judaïsme, et en particulier sa circoncision. Son statut de combattant du front inspire d'emblée le respect de ses jeunes camarades nazis et l'intérêt de la blonde Leni, jeune nazie membre de la Ligue des Jeunes Filles Allemandes Bund Deutscher Mädel. Vivant dans la hantise d'être découvert, Joseph tente en vain de "se refaire un prépuce". Lorsque Leni l'invite à "conclure" leur liaison amoureuse il repousse ses avances, réalisant que si la jeune fille découvre son anatomie s'en est fait de sa survie.Tourmenté par le sort de ses parents, il décide de retourner à Lodz mais le ghetto étant interdit aux non-juifs, il doit se contenter de traverser le quartier-prison en tramway et ne peut qu'entrevoir l'horreur sans parvenir à établir le moindre contact avec ses parents. De retour à Braunschweig, il visite la mère de Leni et apprend que celle-ci, enceinte de son propre camarade de chambrée, le blond Gerd, veut offrir son enfant au Lebensborn et remplir ainsi son devoir de jeune fille nazie. Bouleversé, Joseph est démasqué par la maman de Leni et lui avoue qu'il est Juif. Heureusement pour lui, la mère de Leni s'engage à garder le secret de sa véritable identité. Convoqué à la police, Joseph se voit exigé le certificat établissant son identité de Volksdeutsche et comme il ne possède que son attestation de combattant, il court le risque d'être arrêté comme suspect. Heureusement pour lui, le bombardement et la destruction de l'immeuble de la police par l'aviation alliée le sauve de ce dangereux rebondissement.Avril 45, lors des derniers combats il se rend aux troupes soviétiques mais manque de se faire exécuter comme traître par ses "libérateurs". La présence miraculeuse de son frère Isaac, rescapé des camps et de la liquidation du Ghetto de Łódź le sauve in extremis de l'exécution sommaire. Les deux frères partent pour la Palestine. Le film nous montre enfin le véritable Salomon Perel, chantonnant le premier verset du Psaume 133 (132) au bord du Bug (rivière) alors que défile le générique final.Le film condense le récit publié par Sally Perel1 tout en procédant à des modifications significatives. Ainsi, en réalité Sally est fait prisonnier par les américains le 21 avril 1945, au lendemain de son 20e anniversaire. Il sera employé par les autorités d'occupation soviétiques avant de s'enfuir à l'Ouest et de retrouver son frère Isaac à Munich. Leur frère aîné David est parvenu à fuir en Palestine où Sally le rejoint finalement, débarquant à Haïfa en juillet 1948. Il participera à laGuerre d'indépendance d'Israël dans une unité du Palmach. De même, dans son récit c'est une fois Lodz occupée par les allemands que Sally et Isaac fuient vers l'Est du pays, envahi par les soviétiques le 17 septembre 1939, conformément aux clauses secrètes du Pacte germano-soviétique. Isaac se rend à Vilna après avoir laissé Sally à l'orphelinat de Grodno où il reçoit la visite de sa soeur Bertha... Dans le film, Bertha est assassinée par les émeutiers nazis lors de la Nuit de Cristal alors que le moment précis où la famille Perel quitte Peine et l'Allemagne pour se réfugier en Pologne n'est pas mentionné dans le livre... Le film renforce clairement les enjeux politiques de l'histoire "incroyable" de la survie de Perel, victime des deux totalitarismes et qui par deux fois échappe "par miracle" à la mort, d'abord du fait des allemands, et finalement des soviétiques... Le film renforce aussi l'intrigue amoureuse en donnant plus d'importance à quelques personnages féminins, telle la jolie responsable des jeunesses communistes Inna Moyseyevna, absente du récit de Perel dans lequel la liaison du héros avec Leni est loin d'être mise en valeur comme dans le film. La "vraie" Leni ne tombe pas enceinte pour "offrir un enfant au Führer" mais après la guerre devient danseuse, se marie avec un canadien et s'établit à Toronto... Bref, Le scénario du film fait du récit autobiographique de Perel une sorte de Conte philosophique d'une vérité saisissante. C'est en effet un film pionnier, d'une beauté formelle remarquable et qui, sans sentimentalisme, aborde de front la réalité du Judéocide en Europe occupée, et en particulier en Pologne, où les histoires de survivants sont toujours plus ou moins "folles", tout en évoquant le sort tragique du pays, victime de Hitler et de Staline en septembre 1939.Le film est tourné en Pologne : le cimetière juif où Joseph giffle Leni pour sa déclaration d'antisémitisme meutrier est celui de Praga, sur la rive Est de la Vistule à Varsovie. La piscine où il s'entraîne à nager avec tout son équipement de soldat est le bassin olympique du Palais de la culture et de la science, gratte-ciel stalinien édifié à Varsovie en 1952-1955. Par contre c'est le Musée national de Varsovie, architecture néo-classique caractéristique de l'Entre-deux-guerresdans la capitale polonaise, qui représente l'Institut de la jeunesse hitlérienne à Braunschweig. Ironiquement c'est dans le cadre monumental de cet édifice emblématique de l'identité nationale polonaise qu'est tournée la mémorable scène d'accueil de Joseph Peters dans l'institution d'enseignement nazie... - wikipédia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire