souvenir de lecture 2012
biographie d'une ville - très bien
Gunnar Staalesen est un auteur norvégien de romans policiers, né le 16 octobre 1947 à Bergen. Ses romans mettent en scène Varg Veum, un ancien salarié de la Protection de l'Enfance devenu détective privé après avoir eu la main un peu trop lourde sur un dealer, et qui s'occupe désormais d'aller chercher des fugueuses jusqu'à Copenhague ou d'enquêter sur des meurtres, non sans que son grand ennemi de la police de Bergen, Muus, lui mette des bâtons dans les roues. Varg est divorcé, ressasse encore et toujours ses déboires passés et présents avec la gent féminine, tout en noyant ses pensées dans l'aquavit.
Au fil des romans le lecteur s'immerge dans le Bergen des années 1980 en pleine transformation urbaine, où règnent le meurtre et la toxicomanie. Un Bergen de paradoxes, de maisons cossues et de taudis, de prostituées et d'avocats renommés. La vision sociale-réaliste de l'auteur porte un coup sérieux au célèbre modèle social scandinave.
Le roman de Bergen, Tome 4 : 1950 - Le zénith - 321 pages
Le 17 mai 1945, Bergen célèbre la Libération. Bientôt, il faut juger les collaborateurs de l'occupant nazi. Vient le temps des découvertes: le rock'n'roll, les westerns, mais aussi les menaces de la guerre froide. Tandis que les enfants de la génération de 1900 prennent à bras-le-corps leur destinée et s'épanouissent dans les nouveaux quartiers, leurs parents vivent d'insondables exils intérieurs.
lecture d'août 2012 - se laisse lire, sans plus - le moins bon de la série... un peu ennuyeux. (illustration : Adolph Tidemand
Le roman de Bergen, Tome 1 : 1900 L'aube : Tome 1 - 436 pages
Janvier 1900 : la Norvège est en pleine révolution industrielle, lorsqu'une affaire embarrassante éclate à Bergen. Un notable de la ville a été assassiné après avoir passé la nuit avec une prostituée. Quand le principal suspect se suicide, l'enquête est close. Pourtant, l'inspecteur Moland continue à s'interroger sur cette affaire, dont les ramifications se mêlent au destin de Bergen jusqu'à la Grande Guerre. C'est le début d'une immense saga romanesque, qui traversera tout le siècle.
- très bien - passionnant. - L'enchevêtrement des personnages est inextricable... tous sont plus ou moins apparenté par leur mariage, celui de leurs frères et soeurs, ceux de la famille de leur conjoint, puis ceux de leurs enfants... que ce soit dans la bourgeoisie ou dans les familles des domestiques et des ouvriers.
Sans compter, le lien par maîtresse commune, ni oublier les enfants nés de viols et "droit de cuissage"...
Christian Moland et Ole Berstad, sont les deux policiers en charge de l'affaire Frimann. Moland est également le beau-frère de Brekke,
Maren Kristine Pedersen, femme libérée ou femme de petite vertu pour d'autres... c'est bien entendu par elle que le scandale arrive... maîtresse de la plupart des compagnons de whist... elle détient les secrets de tous...
famille Frimann, Carl August, consul, de retour d'un bal masqué où il a eu l'audace de venir accompagné d'une autre femme que la sienne, il est assassiné devant chez lui... le 31 décembre 1899. Vingt-cinq ans plus tard, malgré un coupable désigné, le mystère plane toujours sur le pourquoi de ce meurtre et de sa cause... Tout au long du livre, il apparaîtra comme une vieille rengaine que l'on ne peut oublier.
Calle, fils du précédent, se rendra coupable de viol et de coups et blessure sur l'ex-maîtresse de son père... suspect également du meurtre de celui-ci.
famille Dünner, armateur,
famille Gade, comédien, suspect également, mais... il mettra fin à ses jours dans une loge du nouveau théatre, où il n'a pas été retenu pour l'ouverture. Par déception ? Parce qu'il n'est plus qu'un comédien vieillissant ? ou pour plus grave ? Avant de mourir, il envoie une lettre à son ex-maîtresse... lettre ou confession ?
famille Brandt, consul, suspect
famille Brekke, commerçant et beau-frère de Moland, ruiné à cause de Helgesen... et Frimann... suspect...
famille Helgesen, ex-employé de Brekke, devenu son concurrent... suspect également
famille Nesbo, représentants du monde ouvrier, syndicalistes, leurs relations avec les autres familles est celle de victimes, et/ou d'ennemis.
Maren Kristine Pedersen, femme libérée ou femme de petite vertu pour d'autres... c'est bien entendu par elle que le scandale arrive... maîtresse de la plupart des compagnons de whist... elle détient les secrets de tous...
famille Frimann, Carl August, consul, de retour d'un bal masqué où il a eu l'audace de venir accompagné d'une autre femme que la sienne, il est assassiné devant chez lui... le 31 décembre 1899. Vingt-cinq ans plus tard, malgré un coupable désigné, le mystère plane toujours sur le pourquoi de ce meurtre et de sa cause... Tout au long du livre, il apparaîtra comme une vieille rengaine que l'on ne peut oublier.
Calle, fils du précédent, se rendra coupable de viol et de coups et blessure sur l'ex-maîtresse de son père... suspect également du meurtre de celui-ci.
famille Dünner, armateur,
famille Gade, comédien, suspect également, mais... il mettra fin à ses jours dans une loge du nouveau théatre, où il n'a pas été retenu pour l'ouverture. Par déception ? Parce qu'il n'est plus qu'un comédien vieillissant ? ou pour plus grave ? Avant de mourir, il envoie une lettre à son ex-maîtresse... lettre ou confession ?
famille Brandt, consul, suspect
famille Brekke, commerçant et beau-frère de Moland, ruiné à cause de Helgesen... et Frimann... suspect...
famille Helgesen, ex-employé de Brekke, devenu son concurrent... suspect également
famille Nesbo, représentants du monde ouvrier, syndicalistes, leurs relations avec les autres familles est celle de victimes, et/ou d'ennemis.
La ville s'industrialise avec le tramway y est déjà existant, le chemin de fer se construit à partir de 1895 bref la Ville entre dans le XXème siècle.
C'est l'âge d'or des commerçants, des armateurs, la bourgeoisie y est florissante et le peuple soumis. Les hommes débarquent des campagnes pour devenir ouvriers, les femmes (jeunes filles) pour se placer auprès des grandes familles bourgeoises.
Le roman de Bergen, Tome 2 : 1900 L'aube : Tome 2 - 338 pages
En 1916, Bergen se relève péniblement d'un gigantesque incendie qui a ravagé la ville. Quand un terrible conflit éclate entre les conducteurs de tramways grévistes et la police, les deux fils de l'inspecteur Moland se retrouvent dans des camps opposés. Et bientôt, très bientôt, il y aura prescription dans l'affaire du meurtre du consul Frimann... De la lutte entre bolcheviks et nationalistes au krach boursier de 1929 en passant par la montée du fascisme en Europe, la saga de Bergen continue.
- très bien - passionnant. - Seize ans ont passés... bientôt le meurtre du consul Frimann sera prescrit, ce qui pose un problème de conscience à l'inspecteur Moland. En effet, il n'est guère convaincu par le coupable désigné. Tout au long du livre, et malgré le fait qu'il soit maintenant à la retraite, au gré de ses rencontres, il poursuit son enquête désormais non officielle.
Pendant les années 1930, les habitants de Bergen s'ouvrent aux nouvelles idéologies politiques. Le dramaturge Hjalmar Brandt séjourne une année dans l'Union soviétique de Staline. Wilhelm Helgesen, entraîné par sa femme, assiste aux Jeux olympiques de Berlin en 1936. Les deux époux sont fascinés par l'avènement du nazisme en Allemagne. À l'orée des années 1940, c'est le temps du ralliement des uns à l'occupant, mais aussi de l'entrée dans la résistance civile ou du départ en exil des autres.
lecture d'août 2012 - - très bien - passionnant. - Cette fois c'est le Bergen sous l'occupation allemande, quelques uns des personnages sont morts, mais la nouvelle génération est venue et s'étend, partagée entre le communisme de Staline et les amitiés nazies, quelques uns entre en résistance tandis que les autres collaborent activement, une grande partie reste malgré tout neutre.
Christian Moland, après sa retraite de policier à fait quelques temps des travaux de recherches pour les banques. Il est d'ailleurs à l'origine du refus de prêts à Peter Paulus Haga (le prédicateur) qui vit désormais avec
Maren Kristine Pedersen.
et Ole Berstad, son collègue est bientôt à la retraite lui aussi, en attendant, il fait équipe avec le fils de Christian entré dans la police.
Le meurtre du consul Frimann est classée depuis longtemps, pourtant elle continue de titiller les deux vieux policiers.
A l'occasion de la mort (accident ? meurtre ?) du prédicateur, ils lancent sur la piste le fils de Christian Moland. La guerre va laisser de côté l'enquête pour laisser place à la vie de la ville sous l'occupation.
Le volume se termine en apothéose sur une monstrueuse explosion dans le port, une partie de la ville est détruite, et
Maren Kristine Pedersen est découverte morte dans l'explosion... celle qui probablement connaissait toute l'histoire du meurtre de consul et qui en a été (?) certainement la cause.
Quartier de «Bryggen» dans la Ville de Bergen
Rappelle l'importance de la ville Comme élément d de l'empire commercial de la Ligue hanséatique, du XIVe siècle au milieu du XVIe siècle. De nombreux incendies, ne pas Le Dernier en 1955, en Ontario ravagent les maisons typiques en bois de Bryggen. Sa reconstruction a traditionnellement Repris les Anciennes Méthodes et Modèles, (AINSI en laissant) la structure SA Principale une préservée Été, Qui est UNE relique d'UNE ancienne structure de bois en urbaine autrefois commune DANS le nord de l'Europe. Aujourd'hui, l'environnement 62 immeubles DANS CET persistants ancien paysage urbain.
Dans sa forme actuelle, après l'incendie de 1702, le quartier de Bryggen harmonieuse ancienne illustre l'utilisation de l'espace dans un quartier de marchands de la Hanse. Il est un type du nord de fondaco inégalée, même par Lübeck ou Novgorod.
Cette partie de la ville avec ses bâtiments traditionnels en bois perpétue la mémoire de l'un des plus ancien du port de commerce important de l'Europe du Nord, et le seul en dehors de la Ligue hanséatique dont l'original structures restent dans les limites de la ville et le paysage urbain. Fondée vers 1070 par le roi Olav pacifiques de l'espace (Olav Kyrre), le port de Bergen était initialement une possession de la vieille aristocratie norvégienne qui avait acquis un monopole sur le commerce du poisson. Les sagas, comme celle du roi Sverre ( c . 1180) parlait déjà de l'arrondissement Bryggen que la base de marchands patriciennes. Vers 1350, la Ligue hanséatique puissant a pris le contrôle de Bergen et d'un commerce d'emballage alimentaire a été créé peu de temps après. Le quartier de Bryggen doit sa physionomie aux colons allemands. Elle est caractérisée par la construction de bâtiments le long des rues étroites qui mènent parallèlement aux quais.
L'unité urbaine tourne autour d'une cour ( gård ), qui est commun à plusieurs à trois niveaux maisons en bois dont les façades à pignon et les murs latéraux sont recouverts de bardeaux, comme le sont les toits.
Vers l'arrière de l' gård , il ya un petit entrepôt ou magasin ( kjellere ) de la pierre, qui protège la zone contre le feu. Cette structure répétitive a été adapté aux conditions de vie des colons du poste de traite hanséatique. Les marchands allemands, qui étaient célibataires, a pris résidence d'hiver dans les petites maisons individuelles en bois, et le cellier a été utilisé comme un entrepôt, individuelle ou collective. Une véritable colonie, Bryggen apprécié quasi-extraterritorialité qui a continué après le départ des Hanséates jusqu'à la création d'un poste de traite norvégien en 1754 sous l'impulsion de pêcheurs et les armateurs d'origine allemande.
Ce quartier, qui porte les traces de l'organisation sociale de l'espace remonte au 14ème siècle, a subi des dommages au cours des siècles, une partie de la plus dévastatrice de ce qui est des incendies de 1476 et 1702. Il conserve néanmoins une raison aspect médiéval sur le fait qu'il a toujours été reconstruit en conformité avec le plan original et en utilisant des techniques traditionnelles. En 1955, un autre incendie a fait d'importants dégâts à la ville comme un tout, un tiers de ce qui a été détruit. Suite à cette dernière catastrophe, les 58 autres maisons ont été restaurées avec soin et fouilles méthodiques ont révélé des niveaux différents d'occupation, à partir du 12ème au 18ème siècles. A cette occasion, notamment, les variations du front de mer, ce qui contraste avec l'immutabilité de la parcelle de terre, ont été étudiés.Source: UNESCO / CLT / WHC
Vie politique entre les deux guerres
De 1921 à 1935, le pays est gouverné par différentes coalitions, plus souvent dirigées par Venstre. Le Parti agrarien (Bondepartiet), fondé en 1920, attire une partie des classes moyennes, et se rallie à certaines de ces coalitions. Pour faire face à l'inflation qui demeure, les gouvernants mènent une politique de limitation des impôts et des dépenses publiques, ainsi qu'une politique de l'emploi pour tenter de juguler un chômage élevé101.
La conjoncture s'améliore quelque peu en 1928, mais la Norvège est bientôt atteinte par les effets de la Grande Dépression à partir de 1931, même si la croissance revient, timidement, à partir de 1934102.
En 1935, le Parti du travail s'allie avec le Parti agrarien pour renverser le gouvernement conservateur accusé de ne pas tenir suffisamment compte des problèmes des chômeurs et des paysans. Dirigé par Johan Nygaardsvold, ce gouvernement reste dix ans au pouvoir, dont cinq en exil103. Mais avant la guerre, il a le temps de reprendre la politique sociale entreprise avant 1920, avec la généralisation des retraites en 1936, l'instauration des congés payés et d'une assurance chômage. Malgré la tradition pacifiste du parti, le gouvernement, voyant monter les tensions internationales, relance aussi l'industrie de défense. Pour financer ces différentes mesures, il augmente les impôts et crée une sorte de taxe sur la valeur ajoutée.
Face à ce gouvernement travailliste, le nationalisme gagne du terrain avec la création, en 1933, par Vidkun Quisling, du Nasjonal Samling (Rassemblement national)104, un parti très lié au parti nazi allemand. Contrairement à d'autres partis nationalistes européens, le Nasjonal Samling comptait une base militante importante (25 000 à 30 000 membres), mais peu d'audience aux élections.
La Norvège dans la seconde guerre
La Norvège proclame à nouveau sa neutralité au début de la Seconde Guerre mondiale en 1939. Malgré les sentiments de sympathie pour la Finlande pendant la phase russo-finnoise du conflit, la Norvège rejette la demande franco-britannique de faire transiter des troupes via son territoire. Cependant, les manœuvres allemandes le long des côtes norvégiennes rendent la neutralité du pays difficile à respecter. Le 16 février 1940, laRoyal Navy arraisonne, dans les eaux de la Norvège, l’Altmark, qui s'y était réfugié avec des prisonniers britanniques à son bord. Cet « incident de l'Altmark » persuade l'Allemagne que les Alliés sont prêts à envahir la Norvège, tandis que ces derniers estiment que les Allemands ont l'intention d'utiliser la mer territoriale norvégienne au mépris de sa neutralité105. Le 8 avril 1940, la France et le Royaume-Uni avouent avoir miné les eaux territoriales norvégiennes afin d'empêcher les navires de ravitaillement allemands de les utiliser.
Le 9 avril, l'Allemagne nazie lance l'opération Weserübung, qui comprend l'invasion de la Norvège et du Danemark. Le gouvernement norvégien refuse la demande de l'Allemagne de laisser ses troupes l'occuper sans résistance et annonce son intention de résister. L'armée est toutefois très vite en difficulté, certaines garnisons se rendant sans combattre106. Le roi Haakon VII et le gouvernement quittent la capitale. Pendant ce temps, la flotte alliée attaque les bâtiments allemands et les Alliés franco-britanniques lancent la campagne de Norvège en débarquant à leur tour le 13 avril. Après avoir progressé difficilement jusqu'au 18 avril, les Alliés connaissent alors des revers dus notamment à l'impréparation et au manque de matériel adéquat107. Ils sont contraints d'évacuer leurs têtes de pont les unes après les autres. À partir du 10 mai, seul le Nord du pays, où le roi s'est réfugié, tient encore. Le roi part en exil le 7 juin et les dernières troupes alliées évacuent le pays le 10 juin. Ce même jour l'armée norvégienne capitule108
Entre-temps, le chef du Nasjonal Samling, Vidkun Quisling, que Haakon VII a refusé de nommer Premier ministre, s'auto-proclame chef du gouvernement. Son autorité n'est toutefois reconnue par aucun gouvernement étranger et les nazis le destituent dès le 15 avril104. Il est remplacé par un conseil administratif présidé par Christensen, ancien gouverneur civil d'Oslo.
Après la défaite militaire de leur pays, le roi Haakon VII et le chef du gouvernement Johan Nygaardsvold animent à Londres un gouvernement en exil, reconnu par les Alliés. Une partie des forces armées, dont plus de cent navires de la Marine royale norvégienne, parvient à suivre le roi au Royaume-Uni et participe, au fil du conflit, à l'effort de guerre. La plus grande partie de l’énorme flotte marchande norvégienne est aussi placée sous le contrôle des alliés. Les Forces norvégiennes libres contribuent à la bataille de l'Atlantique, puis à la bataille de Normandie109.
Dans le pays occupé, après avoir soutenu une administration apolitique contrôlée par les Allemands, le Reich fait de la Norvège un Reichskommissariat le 25 septembre 1940, avec Josef Terboven à sa tête. De son côté, le mouvement de Résistance combat vigoureusement les nazis. L'exploit le plus célèbre des résistants norvégiens est la destruction de l'usine d'eau lourde de Vemork en 1943. Le Nasjonal Samling apporte son concours actif aux troupes d'occupation pour combattre les résistants. C'est en considération de son efficacité en la matière que ce parti est autorisé, à partir de février 1942, à organiser un gouvernement pro-naziprésidé par Vidkun Quisling, qui gouverne le pays en collaborant activement avec l'occupant, Terboven exerçant encore une part importante du pouvoir104.
Au début de la Guerre, la Norvège avait d'abord refusé une occupation alliée du Svalbard. Cependant, devant la menace d'une attaque allemande l'archipel est évacué en septembre 1941, et les installations météorologiques sont sabordées. Les Allemands s'emparent en effet du Svalbard, mais ils sont rapidement mis en fuite par l'arrivée des Alliés110.
En novembre 1944, l'Armée rouge envahit et occupe le Finnmark111. La retraite des nazis au printemps 1945 est marquée par la destruction systématique des villes et des villages dans le Nord du pays. Après la reddition allemande, le 8 mai 1945, le prince Olav fait son entrée dans Oslo112. Le gouvernement en exil regagne la Norvège le 31 mai, suivi du roi et de la famille royale le 7 juin, cinq ans jour pour jour après son départ. La peine de mort, abolie en 1876, est rétablie pour punir les « traîtres ». Vidkun Quisling, arrêté par la résistance le 31 mai, et les principaux collaborateurs sont jugés et exécutés peu de temps après pour haute trahison et crimes de guerre. Le commissaire du Reich Josef Terboven préfère le suicide. Depuis 1947, Oslo offre un arbre de Noël géant à Londres en souvenir de l'aide apportée par les Anglais aux Norvégiens. - wikipédia
Liste non exhaustive (de nombreuses œuvres ne sont pas traduites en français). La plupart des romans traduits en français sont parus chez Gaïa éditions.
- Série « Varg Veum »
- Le Loup dans la bergerie (Bukken til havresekken) (1977) ;
- Pour le meilleur et pour le pire (Din, til døden) (1979) ;
- La Belle dormit cent ans (Tornerose sov i hundre år) (1980) ;
- La Femme dans le frigo (Kvinnen i kjøleskapet) (1981) ;
- La Nuit, tous les loups sont gris (I mørket er alle ulver grå) (1983) ;
- Anges déchus (Falne engler) (1989) ;
- Fleurs amères (Bitre blomster) (1991) ;
- Les Chiens enterrés ne mordent pas (Begravde hunder biter ikke) (1992).
- L'Écriture sur le mur (Gaïa, 2011) (Skriften på veggen) (1995).
- Comme dans un miroir (Gaïa, septembre 2012) (Som i et speil) (2002).
- Le Roman de Bergen
Chacun des romans de la trilogie, publié en un volume en Norvège, a été édité en deux volumes en France.
- 1900 l'aube (1900. Morgenrød) (1997) ;
- 1950 le zénith (1950. High Noon) (1998) ;
- 1999 le crépuscule (1999. Aftensang) (2000).
- Roman hors série
- Brebis galeuses (Éditions de l'Aube, 1997) (Svarte får) (1988) ;
souvenir de lecture : Anges déchus
A l’enterrement de Jan Petter, un ancien camarade de classe, Varg Veum retrouve de vieux copains. Il part faire la tournée des bars avec Jakob, et se remémore le bon temps, celui de l’insouciance, des premières amours – Varg sait qu’il n’oubliera jamais Rebecca -, et des Harpers, le célèbre groupe de rock dont faisaient partie Jakob, Jan Petter, Johnny et Harry. Voilà que ceux-ci meurent les uns après les autres. Plus ou moins assassinés, Veum s’échine à découvrir quel drame, en 1975, a provoqué la séparation du groupe. Et par la même occasion à retrouver la femme de Jakob, car celle-ci a quitté le nid conjugal du dernier survivant des Harpers. Varg avait presque oublié que c’était Jakob qui l’avait épousée. Rebecca.
Merci pour le clin d'oeil au Défi des Mille! J'espère que tu passes un bel été.
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