mercredi 12 mars 2014

Alain Keralenn - la piste de Chajnantor

2605460243.jpg bien262 pages

Dans le désert d'Atacama, près de la Bolivie, s'édifie le plus grand observatoire d'astrophysique jamais réalisé : ALMA.

Vincent Madec, responsable du projet, se passionne pour cette entreprise exceptionnelle. Il y met toute son énergie et son intelligence. A ses côtés, Fidel, le contremaître, un Indien aymara farouchement attaché à la survie de son peuple. Son militantisme s'exprime avec tant de force qu'il peut inquiéter. 
Survient une stagiaire chinoise, Julia. Elle est jeune, enthousiaste, avide de découvertes. Mais est-elle seulement cela ?
En toile de fond, de grands intérêts miniers en quête d'un minerai stratégique abondant dans cette région du monde, le lithium.
Vincent, Fidel et Julia sont entraînés dans un cycle qu'ils pensent pouvoir maîtriser.
Mais n'est-ce pas une illusion ? Ne sont-ils pas des pions dans un jeu qui les dépasse ?


 lecture de février 2014

Tout d'abord, un grand merci à l'auteur de m'avoir proposé de lire son livre et de sa dédicace. 

J'ai un peu hésité a accepter, vu le nombre de livre que j'ai en attente et le fait qu'en ce moment je manque d'envie de faire des commentaires de lecture, d'où mon immense retard. J'espère que l'auteur me pardonnera.

bienCe roman est assez difficile à classer dans un genre particulier... écologie, espionnage, ethnologie ? un peu tout ça en fait, plus une dose de romantisme. En fait, pas ma "tasse de thé", malgré tout j'ai pris plaisir à le lire, j'ai appris pas mal de chose et trouvé les personnages intéressants. 

Seul regret, qu'il n'y ait pas plus d'information sur les indiens aymara.

Pour en savoir plus sur l'intrigue, je vous conseille de lire l'article de mediapart.

Alain Keralenn a mené une carrière diplomatique. À travers ses voyages et missions, il a parcouru les cinq continents. 

inves82.gifL’aymara (ou parfois aimara) désigne à la fois un peuple appelé également peuple QollaKolla ou Colla, originaire de la région du lac Titicaca au croisement de la Bolivie, du Pérou, de l'Argentine et du Chili, ainsi qu'une langue vernaculaire qui a remplacé de nombreuses autres comme l'uru ou l'uchhumataqu de Bolivie.
Selon Rodolfo Cerrón-Palomino, un des principaux spécialistes de ces deux langues, ce n'est pas le quechua, mais bien l'aymara qui était la langue officielle de l'empire inca, contrairement à une opinion répandue.
Les variétés d'aymara forment une sous-famille linguistique avec les variétés de quechua.
L'aymara compte environ deux millions de locuteurs, essentiellement en Bolivie.- wikipédia


choix du site : L'étude d'ondes millimétriques et submillimétriques nécessite un environnement sec. En effet, ces ondes sont en grande partie absorbées par la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère terrestre, ce qui explique le choix de ce plateau aride. Pour répondre à ce besoin, le site retenu est situé à 5 100 m d'altitude sur un haut plateau du désert d'Atacama au nord du Chili. Cette région est particulièrement aride. L'instrument est installé à une soixantaine de kilomètres à l'est de la ville de San Pedro de Atacama sur un site déjà occupé par l'Observatoire du Llano de Chajnantor et le radiotélescope Atacama Pathfinder EXperiment(APEX).

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L'Atacama Large Millimeter/submillimiter Array (en abrégé ALMA), en français « Vaste Réseau d’Antennes (Sub-)Millimétriques de l'Atacama », est un radiotélescope géant observant les ondes millimétriques installé dans le désert d'Atacama dans le nord du Chili. Il est composé de 66 antennes d'un diamètre compris entre 7 et 12 mètres qui peuvent être écartées de 16 km à 150 m et qui fonctionnent eninterférométrie. Pour obtenir les meilleures conditions d'observation, le site se situe sur le haut plateau de Chajnantor à environ 5 100 m d'altitude près de la ville de San Pedro de Atacama. ALMA est l'instrument le plus performant existant pour l'observation des nuages moléculaires dans lesquels naissent les étoiles qui ne peuvent être observés que dans les ondes millimétriques et submillimétriques. L'instrument est capable grâce à sa haute résolution d'étudier le processus de formation des planètes autour des jeunes étoiles. ALMA doit également observer les trous noirs supermassifs grâce à sa capacité à voir à travers les nuages interstellaires. Enfin ALMA permettra d'étudier comment se forment les galaxies.
La réalisation d'ALMA a pour origine trois projets développés respectivement par l'Europe, les États-Unis et le Japon. Pour des raisons budgétaires, les projets ont été fusionnés au début des années 2000. Le développement d'ALMA a été pris en charge par l'Observatoire européen austral (ESO), la National Radio Astronomy Observatory (NRAO) américaine et l'Observatoire astronomique national du Japon (NAOJ). Le coût total est d'environ 1,4 milliard de dollars. ALMA a été inauguré en mars 2013 mais il a fourni ses premières images dans une configuration incomplète à compter de fin 2011.
ALMA s'inscrit dans le domaine de la radioastronomie : l'étude de l'espace repose non seulement sur l'étude d'images acquises par les télescopes mais aussi sur l'étude des ondes (et en particulier du spectre) émises par les objets interstellaires. On parle de spectroscopie. Cette dernière est nécessaire afin de découvrir la composition de ces objets et de comprendre la manière dont ils se forment et évoluent. Ainsi, ce projet a pour but l'observation de différents phénomènes afin de mieux comprendre notre univers. Voici entre autres quels seront ses principaux sujets de recherche :
  • l'étude de l'univers jeune à travers l'observation de galaxies distantes ;
  • l'étude de la formation des étoiles à travers l'observation des nuages moléculaires (comme par exemple celui d'Orion) ;
  • l'étude de la formation des planètes ;
  • la recherche d'exoplanètes par astrométrie ;
  • l'étude du système solaire reposant sur l'étude des poussières et sur celle des atmosphères de différentes planètes comme Mars et Vénus (ce dernier sujet permettra par exemple de se faire une meilleure idée de leur dynamique atmosphérique ou encore de détecter une présence d'eau). - wikipédia
Le plus grand gisement au monde est le salar d'Uyuni, dans le département de Potosí, dans le sud-ouest de la Bolivie. Ce gisement représente un tiers des ressources mondiales et intéresse beaucoup le groupe Bolloré. Le Chili possède le deuxième plus grand gisement avec le salar d'Atacama. L'Argentine possède également un gisement de lithium, avec le salar del Hombre Muerto, à une centaine de kilomètres au nord d'Antofagasta de la Sierra, dans le nord-ouest du pays. Ce gisement est difficile d'accès, il n'y a que des pistes en terre naturelle pour y parvenir.
D'autres gisements sont exploités notamment des lacs salés au Tibet ainsi que des mines en Australie, en Russie et aux États-Unis. Le Chili est devenu le premier exportateur mondial depuis 1997, la compagnie allemande Chemetall en étant l'opérateur principal. En mars 2008, la Bolivie a autorisé l'exploitation du lithium sur le lac salé fossile d'Uyuni et la création d'une usine d'extraction. - wikipédia
ChiliChili

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