Un mois en Belgique, avec Anne et Mina - en avril
- Une nouvelle ou un recueil de nouvelles le mercredi 2 avril,
- Un classique (publié avant 1960) le samedi 4,
- Un auteur flamand le mardi 8 et le mardi 29,
- Un texte érotique le vendredi 11,
- Un polar le mardi 15,
- Un recueil de nouvelles édité par Quadrature le mercredi 16,
- Une auteure belge le vendredi 18,
- Des ouvrages édités par Luce Wilquin entre le 21 et le 27.
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Henri Michaux
Jean Ray
Henri Bauchau
Francis Dannemark
Thomas Gunzig
Jacqueline Harpman
Françoise Mallet-Joris
Amélie Nothomb
Jean-Philippe Toussaint
L’existence sans histoires de Violette, dix-sept ans, est brutalement chamboulée le jour où les médias annoncent la mort accidentelle de l’acteur français Pierre Vasseur. En effet, Henriette, sa mère, lui apprend que son géniteur n’est autre que ce comédien reconnu, déjà père de trois enfants.
Sans attendre, Violette se manifeste auprès de la famille Vasseur, qu’elle rêve d’intégrer pour rattraper le temps perdu. Il faut dire que l’adolescente, qui ne s’entend guère avec sa mère, souffre d’un terrible manque d’amour.
Mais les espoirs de Violette s’éteignent rapidement : la veuve de l’acteur, la superbe Leïla, a toujours dirigé son clan d’une main de fer et n’entend guère accueillir l’enfant illégitime conçue une nuit d’ivresse. Pire encore, Violette va découvrir les haines qui agitent cette famille et verra son beau rêve s’écrouler comme un château de cartes. Elle apprendra à ses dépens que les apparences sont souvent trompeuses…
Barbara Abel - Un bel âge pour mourir
D'un côté, il y a France, splendide mamie qui cherche sans relâche à repousser les atteintes de l'âge. De l'autre, il y a Marion, sa belle-fille. Entre elles, il y a une maison et le fils de Marion, Ludo.
France est-elle à l'origine des incidents qui visent à déloger Marion de la demeure familiale ? Pour la jeune femme, cela ne fait aucun doute : même si France joue les grands-mères modèles auprès du petit garçon, c'est elle qui a semé des sachets de mort aux rats sur le terrain de jeux. Mais comment le prouver ?
Et lorsque les deux femmes s'affrontent, n'est-ce pas Marion qui se conduirait presque en mère abusive ? Costumière de théâtre, habituée à évoluer dans un monde imaginaire, elle se laisse peut-être glisser vers la folie ?
Contrairement à ce que tous les parents du monde affirment à leurs enfants, les monstres existent bel et bien. Et les contes de fées d'antan deviennent parfois de vrais contes de sorcières...
Simenon Georges - L'Horloger d'Everton
La fugue, la délinquance, le meurtre : en quelques jours, pour une amourette avec une fille de son âge, Ben Galloway, à seize ans, a commis l'irréparable. C'est dans la prison d'Indianapolis que son père, Dave, modeste horloger d'un village de l'Etat de New York, le retrouve. Mais le garçon se mure dans un silence hostile que n'entameront ni le procès, ni la condamnation à la prison perpétuelle. Comment, pourquoi cet enfant qu'il a élevé seul sa mère les a quittés quand il avait six mois - a-t-il pu devenir à ce point un étranger ? Qu'adviendra-t-il de l'enfant qui va naître de la brève union de Ben et de Lillian ? De ces questions que se pose Dave dans une solitude désespérée, Georges Simenon a fait un roman poignant, aux résonances dramatiquement actuelles, dont s'est inspiré Bertrand Tavernier pour son film L'Horloger de Saint-Paul.
Simenon Georges - au bout du monde
Simenon Georges - le destin des Malou
Eugène Malou est un brasseur d'affaires dynamique et malchanceux. Son suicide d'une balle dans la tête, sur le seuil de la demeure du comte Adrien d'Estier qui lui a refusé une nouvelle avance de fonds, déclenche la crise familiale qui couvait chez les Malou. C'en est fini du train de vie qu'ils affichaient. Pour se faire payer avant de quitter la maison, le maître d'hôtel videra le portefeuille du mort... Alain, le plus jeune fils, est le témoin des tiraillements entre sa mère, femme égoïste, indifférente, et sa sœur Corine, tout aussi insensible ; cette dernière est la maîtresse d'un important chirurgien de la ville, le docteur Fabien, qu'elle accompagne souvent à Paris. Quant à Edgard Malou, le fils aîné, marié et père de famille, il mène une vie honorable et sans problème. Le départ de la mère pour Paris, où elle est entraînée par sa sœur et son beau-frère, met Alain, jusqu'alors insouciant, devant ses responsabilités. Il fuit sa sœur, trouve un emploi à l'imprimerie Jaminet, loge dans une modeste pension de famille. L'homme qu'était son père et que l'existence familiale, ballottée entre des hauts et des bas, ne lui avait pas permis de connaître, il en aura la révélation en retrouvant certains de ses anciens compagnons. C'est le brave Foucret, qui habite Malouville, en bordure du lotissement conçu par Eugène Malou et qui lui doit sa maison. C'est Joseph Bourgues, un ami de jeunesse d'Eugène avec qui il partageait l'idéal des mouvements libertaires d'alors, Bourgues que le dépôt d'une bombe, à Paris, envoya au bagne et à qui Malou procura des papiers et de l'argent lorsqu'il revint en France. Alain apprend ainsi petit à petit que son père avait eu de grands projets de bâtisseur les chantiers abandonnés de Malouville en témoignent encore -, mais qu'il n'avait pas été suivi : d'où les difficultés d'une lutte incessante et l'échec final. Sur ce, autre révélation qui vient de Corine : Eugène Malou, lorsqu'il s'est suicidé, se savait, du jour même, atteint d'un cancer à la gorge. Ce n'est pas tout : Alain perd sa place à cause de la liaison de Corine avec le docteur Fabien dont l'épouse est une amie de Mme Jaminet. Se sentant lâchée par son amant, la jeune fille fait à son frère une scène odieuse où l'autre face des Malou apparaît dans une lumière sordide qui explique à Alain pourquoi on leur est hostile dans cette ville de province. Alain a compris qu'il lui faut la quitter. Il a décidé de tenter, seul, sa chance à Paris. Il sera un homme. Comme son père.- .toutsimenon
Weyergans François - Trois jours chez ma mère - Prix Goncourt 2005
" Dans le train, il colla sa tête contre la vitre et aperçut en surimpression, flottant au milieu d'un décor de broussailles, un visage blême et crispé, le sien, avec son front reconnaissable, haut et dégarni, ses paupières gonflées et sa bouche aux lèvres minces. Il eut envie de se dire à lui-même : "Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?" Ce visage si près du sien lui inspirait une profonde sympathie. "
Nuit après nuit, un homme très perturbé se protège en évoquant son passé - tant de voyages, tant de rencontres amoureuses qui restent obsédantes. Sa mémoire lui donne le vertige. Ses souvenirs l'aideront-ils à aller mieux ? Il s'invente une série de doubles qui mènent une vie sentimentale tout aussi agitée que la sienne. Il voudrait aller rendre visite à sa mère. Elle vit seule en Provence et aura bientôt quatre-vingt-dix ans. Il a d'abord un travail à finir. Sa mère lui déclare : " Au lieu d'envoyer des fax à ta dizaine d'amoureuses, tu devrais publier un livre, sinon les gens vont croire que tu es mort. " Mieux que personne, François Weyergans mêle la profondeur et l'humour, l'émotion et le rire, dans ce roman qui affirme avec force les pouvoirs de la littérature.
D'un côté, il y a France, splendide mamie qui cherche sans relâche à repousser les atteintes de l'âge. De l'autre, il y a Marion, sa belle-fille. Entre elles, il y a une maison et le fils de Marion, Ludo.
France est-elle à l'origine des incidents qui visent à déloger Marion de la demeure familiale ? Pour la jeune femme, cela ne fait aucun doute : même si France joue les grands-mères modèles auprès du petit garçon, c'est elle qui a semé des sachets de mort aux rats sur le terrain de jeux. Mais comment le prouver ?
Et lorsque les deux femmes s'affrontent, n'est-ce pas Marion qui se conduirait presque en mère abusive ? Costumière de théâtre, habituée à évoluer dans un monde imaginaire, elle se laisse peut-être glisser vers la folie ?
Contrairement à ce que tous les parents du monde affirment à leurs enfants, les monstres existent bel et bien. Et les contes de fées d'antan deviennent parfois de vrais contes de sorcières...
Simenon Georges - L'Horloger d'Everton
La fugue, la délinquance, le meurtre : en quelques jours, pour une amourette avec une fille de son âge, Ben Galloway, à seize ans, a commis l'irréparable. C'est dans la prison d'Indianapolis que son père, Dave, modeste horloger d'un village de l'Etat de New York, le retrouve. Mais le garçon se mure dans un silence hostile que n'entameront ni le procès, ni la condamnation à la prison perpétuelle. Comment, pourquoi cet enfant qu'il a élevé seul sa mère les a quittés quand il avait six mois - a-t-il pu devenir à ce point un étranger ? Qu'adviendra-t-il de l'enfant qui va naître de la brève union de Ben et de Lillian ? De ces questions que se pose Dave dans une solitude désespérée, Georges Simenon a fait un roman poignant, aux résonances dramatiquement actuelles, dont s'est inspiré Bertrand Tavernier pour son film L'Horloger de Saint-Paul.
dans ma pal poussiéreuse...
Simenon Georges - le destin des Malou
Eugène Malou est un brasseur d'affaires dynamique et malchanceux. Son suicide d'une balle dans la tête, sur le seuil de la demeure du comte Adrien d'Estier qui lui a refusé une nouvelle avance de fonds, déclenche la crise familiale qui couvait chez les Malou. C'en est fini du train de vie qu'ils affichaient. Pour se faire payer avant de quitter la maison, le maître d'hôtel videra le portefeuille du mort... Alain, le plus jeune fils, est le témoin des tiraillements entre sa mère, femme égoïste, indifférente, et sa sœur Corine, tout aussi insensible ; cette dernière est la maîtresse d'un important chirurgien de la ville, le docteur Fabien, qu'elle accompagne souvent à Paris. Quant à Edgard Malou, le fils aîné, marié et père de famille, il mène une vie honorable et sans problème. Le départ de la mère pour Paris, où elle est entraînée par sa sœur et son beau-frère, met Alain, jusqu'alors insouciant, devant ses responsabilités. Il fuit sa sœur, trouve un emploi à l'imprimerie Jaminet, loge dans une modeste pension de famille. L'homme qu'était son père et que l'existence familiale, ballottée entre des hauts et des bas, ne lui avait pas permis de connaître, il en aura la révélation en retrouvant certains de ses anciens compagnons. C'est le brave Foucret, qui habite Malouville, en bordure du lotissement conçu par Eugène Malou et qui lui doit sa maison. C'est Joseph Bourgues, un ami de jeunesse d'Eugène avec qui il partageait l'idéal des mouvements libertaires d'alors, Bourgues que le dépôt d'une bombe, à Paris, envoya au bagne et à qui Malou procura des papiers et de l'argent lorsqu'il revint en France. Alain apprend ainsi petit à petit que son père avait eu de grands projets de bâtisseur les chantiers abandonnés de Malouville en témoignent encore -, mais qu'il n'avait pas été suivi : d'où les difficultés d'une lutte incessante et l'échec final. Sur ce, autre révélation qui vient de Corine : Eugène Malou, lorsqu'il s'est suicidé, se savait, du jour même, atteint d'un cancer à la gorge. Ce n'est pas tout : Alain perd sa place à cause de la liaison de Corine avec le docteur Fabien dont l'épouse est une amie de Mme Jaminet. Se sentant lâchée par son amant, la jeune fille fait à son frère une scène odieuse où l'autre face des Malou apparaît dans une lumière sordide qui explique à Alain pourquoi on leur est hostile dans cette ville de province. Alain a compris qu'il lui faut la quitter. Il a décidé de tenter, seul, sa chance à Paris. Il sera un homme. Comme son père.- .toutsimenon
" Dans le train, il colla sa tête contre la vitre et aperçut en surimpression, flottant au milieu d'un décor de broussailles, un visage blême et crispé, le sien, avec son front reconnaissable, haut et dégarni, ses paupières gonflées et sa bouche aux lèvres minces. Il eut envie de se dire à lui-même : "Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?" Ce visage si près du sien lui inspirait une profonde sympathie. "
Nuit après nuit, un homme très perturbé se protège en évoquant son passé - tant de voyages, tant de rencontres amoureuses qui restent obsédantes. Sa mémoire lui donne le vertige. Ses souvenirs l'aideront-ils à aller mieux ? Il s'invente une série de doubles qui mènent une vie sentimentale tout aussi agitée que la sienne. Il voudrait aller rendre visite à sa mère. Elle vit seule en Provence et aura bientôt quatre-vingt-dix ans. Il a d'abord un travail à finir. Sa mère lui déclare : " Au lieu d'envoyer des fax à ta dizaine d'amoureuses, tu devrais publier un livre, sinon les gens vont croire que tu es mort. " Mieux que personne, François Weyergans mêle la profondeur et l'humour, l'émotion et le rire, dans ce roman qui affirme avec force les pouvoirs de la littérature.
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