Chroniques du racisme ordinaire - Collectif

 144 pages

Le livre noir de la littérature française

• Editeur : Editions Pimientos (8 mars 2013)
• L'objet du livre ? - Prendre la mesure de la pensée raciste dans la littérature française. L'incroyable de l'affaire ? - L'étendue des dégâts ! Racisme à plusieurs étages, si l'on veut. Celui qui agit par mimétisme, par répétition des âneries qui traînent dans l'air du temps ; c'est le cas de Stendhal, d'Hugo par exemple. Racisme mû par la haine, par la méchanceté, et qui préfigure les drames du xxe siècle : c'est le cas de Daudet, de Loti, des frères Goncourt.
• lecture commencée le 25 février 2013
• je remercie les éditions Pimientos et l'annuaire des blogolecteurs francophone de me donner l'occasion de lire ce livre. 
• La haine du Juif comme de l'Anglais doit être notre premier article de foi politique. Pierre-Joseph Proudhon 
  Un gros nègre du Congo dont le visage, dans toute l'exagération de la laideur de la race, offrait l'expression de la plus complète stupidité... Alexandre Dumas. Quoiqu'il fût juif d'origine, il se faisait mahométan dans les provinces mahométanes, chrétien au besoin en face d'un catholique. 
  On ne t'écorchera pas ! Ta peau n'en vaut pas la peine ! Jules Verne. 
  Sauvé, sauvé ! Paris était au pouvoir des nègres ! Alphonse Daudet. 
  Il se passe une chose curieuse : aussitôt que vous achats se ralentissent, l'amabilité baveuse du youtre se renfrogne. Si la famille Rothschild n'est pas habillée en jaune, nous serons très prochainement, nous chrétiens, domestiqués, ilotisés, réduits en servitude. 
  

  Jules de Goncourt.

 quelques extraits de nos grands auteurs... certains franchement répugnants, d'autres qui me semblent plus chauvins que racistes, bref, des surprises pour certain. Début de lecture intéressant, mais je n'en suis qu'au tout début.

 j'ai postulé surtout par curiosité. Je ne le regrette pas.

pour l'instant Proudhon m'a vraiment choqué, vraiment des thèses nazies !
Pour Alexandre Dumas, assez étonnant de la part d'un métis.
Daudet, particulièrement ridicule.

Balzac et Stendhal, je ne trouve pas que leurs propos soient racistes, les mots sont sortis de leur contexte.

il est a noté que le mot "race" était employé de façon différente autrefois, genre, les français sont râleur, les anglais snob, les italiens fainéants, etc... le terme aujourd'hui cible plutôt les arabes et les juifs, et est nettement plus grave.

J'en suis à Alphonse Daudet... et son Tartarin... assez méprisant l'Alphonse. Heureusement, pas un auteur que j'aime, alors aucun risque de relecture.

Pas trouvé d'auteurs que j'aime m'ayant déçu, ouf ! 

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