lundi 29 avril 2013

L'assassinat du mort de Jean-Louis Marteil


 236 pages
  • Editeur : Editions La Louve (27 mars 2013)-Collection : Blanche et Noire
  • Dans le cimetière des Augustins, entre les hautes herbes jamais nettoyées, une tombe récente était ouverte et la terre de rivière fraîchement remuée faisait un petit monticule noir tout à côté du trou. À quelques pas, un corps emmailloté de drap crasseux était allongé : celui de l’occupant théorique de la fosse. Tout pourri et puant comme se doit de l’être un cadavre de quinze jours, le mort avait ceci de particulier qu’il arborait, planté à la place du cœur, un lourd poignard de guerre. Or, il était de notoriété publique que le susdit décédé avait passé dans son lit d’une mauvaise fièvre deux semaines plus tôt... 
    « Mort deux fois », grogna un sergent dans le dos du capitaine... « Ce rustaud-là n’a jamais rien fait comme tout le monde ! »
    Mord-bœuf remit son casque.
    « Vrai », dit-il. « Même trépassé, il va encore réussir à nous briser les bourses ! »


    Ainsi commence L’assassinat du mort, où l’on retrouve la plupart des personnages de La chair de la Salamandre (enfin, ceux qui ont survécu à la précédente hécatombe) et où l’on découvre quelques petits nouveaux tout aussi gratinés ; où la jolie Braïda n’a que son intelligence et son courage pour tenter de résoudre une série de crimes aux motivations pour le moins floues ; où le capitaine Mord-bœuf et le sergent Pasturat ne se privent point d’accumuler maladresses et répliques toutes plus stupides et délirantes les unes que les autres ; où l’évêque Guillaume de Cardaillac est encore une fois totalement dépassé par les événements ; où le narrateur, enfin, s’amuse toujours plus avec mots et personnages, saupoudrant son récit d’un humour noir parfaitement déjanté... tout en respectant l’Histoire, avec son grand H.
  • lecture commencée le 29/04/2013 
  •  suite de La chair de Salamandre que j'avais lu avec grand plaisir. Le début de celui-ci me semble assez prometteur également. Un peu étonnant d'ailleurs que je ne l'ai pas acheté plus tôt.
     bien - lecture terminée le 30/04/2013 - Qu'en dire ? pas mal d'humour, surtout en bas de page où se déroule la conversation entre l'auteur et l'éditeur. Des personnages attachants, mais j'ai une préférence pour les méchants, je les trouvent bien plus amusants avec leur bêtise "crasse" ! Pas de doute, l'auteur les a fignolés. Bref, un roman truculent, même si j'ai une préférence pour le premier tome. De toute façon si vous ne mourrez pas de rire, au moins aurez-vous passé un bon moment de lecture.

    vu chez les.amis.du.selve qu'un tome 3 est en préparation et portera le titre de "La mouche et le pendu" 

  • Un portrait de Jean-Louis Marteil,

La ville de Cahors, enserrée dans le cingle que forme le Lot.
A droite on distingue bien la vieille ville. A gauche le Pont Valentré.

2 commentaires:

  1. Pas mal comme polar historique. Il peut tout à fait me plaire! Le nombre des challenges auxquels tu participes m'impressionne. Je n'en connaissais pas même la moitié!
    Que de changements aussi chaque fois que je passe chez toi! J'aime bien cette demoiselle sur une balançoire.
    Bonne journée Mazel!

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  2. bonjour Mango,
    polar historique très agréable, mais il vaut mieux avoir lu d'abord "La chair de Salamandre". En plus, une très intéressante maison d'édition.
    Si tu es tentée, je peux les faire voyager jusqu'à chez toi.
    Pour les challenges, plus un clin d'oeil aux organisateurs, j'oublie la plupart du temps de poster les commentaires.
    Remis un peu de couleur sur la page, ce noir me démoralisait, et puis il faut bien apprendre à vivre sans son compagnon.
    bisous

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