mercredi 13 novembre 2013

La confrérie des chasseurs de livres de Raphael Jerusalmy


 320 pages

  • Editeur : Actes Sud Editions (21 août 2013)

Le roman de Raphaël Jerusalmy commence là où calent les livres d’histoire. 
François Villon, premier poète des temps modernes et brigand notoire, croupit dans les geôles de Louis XI en attendant son exécution. Quand il reçoit la visite d’un émissaire du roi, il est loin d’en espérer plus qu’un dernier repas. Rebelle, méfiant, il passe pourtant un marché avec l’évêque de Paris et accepte une mission secrète qui consiste d’abord à convaincre un libraire et imprimeur de Mayence de venir s’installer à Paris pour mieux combattre la censure et faciliter la circulation des idées progressistes réprouvées par Rome. 
Un premier pas sur un chemin escarpé qui mènera notre poète, flanqué de son fidèle acolyte coquillard maître Colin, jusqu’aux entrailles les plus fantasmatiques de la Jérusalem d’en bas, dans un vaste jeu d’alliances, de complots et de contre-complots qui met en marche les forces de l’esprit contre la toute-puissance des dogmes et des armes, pour faire triompher l’humanisme et la liberté.

Palpitant comme un roman d’aventures, vif et malicieux comme une farce faite à l’histoire des idées, regorgeant de trouvailles et de rebondissements, La Confrérie des chasseurs de livres cumule le charme et l’énergie de Fanfan la Tulipe, l’engagement et la dérision de Don Quichotteet le sens du suspense d’un Umberto Eco.

lecture de novembre 2013

On ne sait rien de François Villon après sa sortie de prison... alors quoi de plus séduisant qu'imaginer des aventures lointaines de ce personnage romanesque ! Alors pourquoi pas un complot juif... avec l'aide des Médicis et de Louis XI !

J'ai acheté ce livre pour deux raisons : son titre et le personnage de Villon. Déception... brouillon, confus et finalement assez ennuyeux. Sans compter le rapprochement entre la vie de Villon et celle de Jésus... 

bref, un achat que je regrette. Même Jean Teulé à fait mieux avec son Je, François Villon.



Diplômé de l’École normale supérieure et de la Sorbonne, Raphaël Jerusalmy a fait carrière au sein des services de renseignements militaires israéliens avant de mener des actions à caractère humanitaire et éducatif. Il est aujourd’hui marchand de livres anciens à Tel-Aviv. En 2012, Actes Sud a publié son premier roman, Sauver Mozart (prix de l’ENS Cachan), déjà en cours de traduction en anglais (Royaume-Uni, États-Unis, Australie et Nouvelle-Zélande), en italien et en hébreu. Récemment : La Confrérie des chasseurs de iivres (2013).



  • François Rabelais fait de Villon un personnage à part entière de ses romans Pantagruel et Gargantua, où il le dépeint comme un comédien et imagine sa vie d'après 1462.
  • Leo Perutz, dans Le Judas de Léonard, s'inspira de François Villon pour l'un de ses personnages, Mancino : celui-là n'est pas mort, mais, amnésique, vit à Milan au temps de Léonard de Vinci.
  • Gerald Messadié a écrit une trilogie de roman intitulé Jeanne de L'Estoille (La rose et le lys, Le jugement des loups, La fleur d'Amérique). Le personnage principal, Jeanne, rencontre le personnage romancé de François Villon. Cette relation commencera par le viol de Jeanne, s'ensuivra la naissance d'un enfant (François) puis des rencontres, tout au long des trois tomes, mêlées de sentiments contradictoires pour Jeanne. Le roman retrace bien toute la vie (romancée bien sur) de François Villon, et le climat de l'époque (coquillard, guerre, épidémie)

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