Jeudi 3 octobre, la foire internationale du livre en Espagne a sacré Eduardo Mendoza et John Banville, meilleurs auteurs de l’année.
Pour la première fois depuis sa création, le Liber a décerné deux prix littéraires, en sus de ses traditionnelles récompenses destinées aux professionnels du livre. Cette année, la foire internationale du livre en Espagne qui se déroule du 2 au 6 octobre à Madrid a en effet sacré l’irlandais John Banville meilleur écrivain de langue étrangère. Auteur de La mer (publié en France par Robert Laffont), il est aussi connu pour ses polars publiés sous le pseudonyme Benjamin Black. Le 2 octobre, l’écrivain avait déjà été récompensé en Espagne par le XIIIe Prix Leteo, décerné lors des journées culturelles de Léon.
Le prix du meilleur auteur de langue ibéro-américaine a été décerné à l’écrivain barcelonais Eduardo Mendoza, apprécié pour son grinçant sens de l’humour. Son dernier roman, La grande embrouille a été publié en France au Seuil en mars 2013.
Du côté des distinctions décernées aux professionnels, le Liber a notamment remis le prix de la Bibliothèque publique au consortium de bibliothèques de Barcelone (ICVB) pour son travail en faveur de la promotion de la lecture et la modernisation de ses services. La librairie Marcial Pons de Madrid a quant à elle été désignée Librairie de l’année.
Autre récompense phare de la foire du livre, celle de la meilleure adaptation audiovisuelle a été remise à Crémation, adapté du roman éponyme de Rafael Chirbes, publié en France en 2009 chez Rivages.
Le jury a également récompensé l’éditeur Juan de Isasa, ancien président du groupe éditorial SM pour son implication dans le monde du livre et sa trajectoire professionnelle.
Octroyés par la Fédération des éditeurs d’Espagne (FGEE) dans le cadre du Liber, les prix ont été remis aux lauréats lors d’une cérémonie organisée à Madrid et présidée par le prince et la princesse des Asturies Felipe et Letizia, en présence du secrétaire d’état à la Culture espagnol José Maria Lassalle.
Durant l’événement, le prince Felipe s’est exprimé sur la nécessité de soutenir le secteur éditorial espagnol et de protéger la propriété intellectuelle, rappelant que «le secteur du livre est la principale industrie culturelle en Espagne» et louant «l’esprit d’initiative et la capacité d’innovation des éditeurs espagnols».
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