samedi 8 février 2014

Bernard Benyamin & Yohan Perez - Le code d’Esther. Et si tout était écrit…,

bien
  • 272 pages
  • Editeur : FIRST EDITIONS (11 octobre 2012)
  • 16 octobre 1946. À l issue du procès de Nuremberg, le dignitaire nazi Julius Streicher monte à l échafaud. Avant d être pendu, il lance : « Ce sont les Juifs qui vont être contents ! C est Pourim 1946 ! » Stupeur dans le monde. Qu a-t-il voulu dire ? Il est établi que Streicher fait référence à une fête juive qui commémore les événements relatés dans un texte biblique vieux de deux mille ans : le « Livre d Esther ». Mais sa déclaration n en demeure pas moins énigmatique.

    Ce fait historique avéré est le point de départ du Code d Esther. Une aventure extraordinaire qui va conduire Bernard Benyamin et Yohan Perez de Nuremberg à Jérusalem, et des banques de Zurich à la prison de Landsberg, où Hitler rédigea Mein Kampf. De rencontres en révélations, ils découvriront que le Livre d Esther recèle un message secret, et qu il existe entre l antique royaume perse et l Allemagne du IIIe Reich des ressemblances défi ant la raison. 

    Cet incroyable scénario, digne des Aventuriers de l Arche perdue et de Dan Brown, n a pourtant rien d une fiction ; tous les faits relatés dans ce livre sont en effet rigoureusement authentiques. Pour percer le « code d Esther », Bernard Benyamin et Yohan Perez ont mené une longue enquête, interrogé de nombreux érudits juifs et historiens. Au terme de leurs investigations, ils lèvent ici le voile sur la prophétie la plus troublante du XXe siècle.

  • lecture de janvier 2014
  • Trop dans le même genre que le Da Vinci Code... et pas mal d'autres dans la même veine. Je me lasse de ce type de lecture. Par contre, très intéressant pour certain faits historiques. 
  • bien Reste malgré tout agréable à lire.

  • L'ouvrage a de faux airs du célèbre « Da Vinci Code » et on pense, au fil des pages, à ces études qui, depuis quelques années, se sont multipliées, pour nous proposer, sur base d'informatique avancée, des révélations sur les secrets enfin mis à jour du texte biblique. Ce n'est toutefois pas un roman. L'auteur, accompagné parfois de son fidèle comparse Yohan ou d'un guide-traducteur allemand, Axel, nous narre ses pérégrinations à travers l'Europe et Israël à la recherche du mystère qui entoure le récit du sauvetage du peuple juif par la reine Esther et la déchéance de l'infâme Aman, ce récit même que chaque année, à travers la Meguila, les Juifs du monde entier redécouvrent, dans les synagogues et dans leurs demeures, à l'occasion de la célébration de la fête joyeuse et carnavalesque de Pourim.

  • L'écriture est agréable et l'ensemble se lit volontiers d'une traite. Tout commence lors du tristement célèbre procès de Nuremberg qui débuta le 20 novembre 1945 et dura onze mois , lorsque vingt-et-un dignitaires nazis sont jugés par une haute cour. 

    Consultés tour à tour, les experts vont petit à petit mettre en évidence les particularités de la Méguila d'Esther : absence du nom divin, présence de petites et grandes lettres dans la graphie des noms des fils d'Aman le maudit, affirmation de Maïmonide selon lequel, à la fin des temps, toutes les fêtes du calendrier liturgique juif disparaîtront sauf Pourim, demande formulée par Esther à son époux, le roi Assuérus, que les fils d'Aman soient pendus alors qu'ils l'ont été la veille, passage relatif aux 300 têtes couronnées de Germamia ( Germania?) d'Edom...

    Comme on peut s'y attendre, la guématria, analyse numérique du vocabulaire, n'est pas absente de l'ouvrage. La cerise sur le gâteau, c'est la révélation du nom de l'éditeur de « Mein Kampf » : Max Amann!! Incroyable coïncidence.

    De très belles pages son consacrées au sinistre camp de concentration de Landsberg et à la passion malsaine des nazis pour le judaïsme.

    Une petite fausse note ou faute de goût, dirons certains, dans ce livre haletant : une référence qui n'apporte rien à l'ouvrage, à Charles Enderlin, dont on nous affirme que « ses analyses sur la géopolitique de la région ont toujours été d'une rare pertinence ». Comme si, de manière subliminale, l'auteur voulait faire état de son soutien confraternel à un journaliste particulièrement controversé dans l'affaire dite « Al Dura ».

    Reste un thriller véritablement passionnant qu'il convient de découvrir. Jean-Pierre Allali - crif
  • Parmi eux, Julius Streicher, fils d'instituteur, né le 12 février 1885 à Fleinhausen, partisan de la première heure d'Adolf Hitler et qui sera le directeur du journal de propagande « Der Stürmer » dont la devise s'étalait en une : « Die Juden sind unser Unglück » ( Les Juifs sont notre malheur). 
  • Conduit à la potence, Streicher aurait lancé dans un cri terrible ces quelques mots : « Ce sont les Juifs qui vont être contents ! C'est Pourim 1946 ». Étranges propos dans la bouche d'un nazi condamné à mort. 
  • Et c'est pour tenter de comprendre cette énigme que Bernard Benyamin, créateur, avec Paul Nahon du magazine « Envoyé Spécial » d'Antenne 2, se lance dans une enquête passionnante où ne sont pas absents les souvenirs personnels et familiaux.
  • Pour l'aider, de nombreux spécialistes sont sollicités, notamment un carré d'as de savants et de rabbins : Avraham Malthète, paléographe et épigraphiste, as de cœur, rav Arie Gay de Neuilly, as de pique. As de carreau, le rav Avi Bloch de Jérusalem. L'as de trèfle envisagé, le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, préférera ne pas montrer son jeu.

  • Portail du nazisme

Parmi tous les condamnés à mort du procès, Streicher fut le seul qui posa des problèmes lors de son exécution. Lorsque les gardes vinrent le chercher pour monter à l'échafaud dans la nuit du 15 au 16 octobre 1946, il refusa de s'habiller, puis refusa de marcher. C'est en tricot de corps et en caleçon long qu'il fut traîné sur l'échafaud. Cette attitude ouvertement provocante lui valurent d’être pendu par la technique du « Short Drop » (« petite chute », provocant une mort par strangulation) plutôt que par la technique normale du « Long Drop » (« grande chute », devant provoquer la rupture des vertèbres cervicales et donc la mort instantanée). Avant d'être pendu, il prononça quelques mots, dont la phrase : « Purim Fest 1946 ! » (Pourim étant une fête juive commémorant les événements relatés dans le Livre d’Esther)2. Ses tout derniers mots furent : « Adèle, ma chère femme »3. - wikipédia

Portail de la culture juive et du judaïsme

 Hadassah bat Avihaïl, plus connue sous le nom d'Esther (en hébreu : אסתר) est un personnage du Tanakh et de l'Ancien Testament. Son histoire en tant qu'épouse du roi de Perse Assuérus – identifié généralement à Xerxès Ier ou à Artaxerxès Ier – est racontée dans le Livre d'Esther et célébrée, dans la tradition juive, lors de la fête de Pourim- wikipédia

Le Livre ou Rouleau d’Esther (hébreu : מגילת אסתר Meguilat Esther) est le vingt-et-unième Livre de la Bible hébraïque. Il fait partie des Ketouvim selon la tradition juive et des Livres historiques de l’Ancien Testament selon la tradition chrétienne.
Il rapporte une série d’évènements se déroulant sur plusieurs années : une Juive accède au trône de l’empire persan, le plus puissant de son temps. Sous son règne, la population juive est menacée d’extermination par le décret du grand vizir Haman mais en est sauvée par l’entregent d’Esther et de son oncle Mardochée. Une fête appelée Pourim est instaurée par les Juifs afin de commémorer annuellement ce miracle.
L’historicité de ce Livre fait débat et selon certains, il a été écrit dans le but apologétique de justifier et exalter la fête de Pourim qui serait, selon les critiques, une version judaïsée de festivals persans. - wikipédia

Pourim (hébreu : ימי הפורים Yamîm haPûrîm « Jours des sorts ») est une fête juive d’origine biblique mais d’institution rabbinique, qui commémore les événements relatés dans le Livre d’Esther.
Ceux-ci ont été vécus par les Juifs comme la délivrance miraculeuse d’un massacre de grande ampleur, planifié à leur encontre par Hamanl’Agaggite dans tout l’Empire perse au temps de sa splendeur.
La fête est célébrée chaque année à la date du 14 adar (qui correspond, selon les années, au milieu des mois de février ou mars dans le calendrier grégorien).
Aux pratiques traditionnelles, consignées dans le Livre d’Esther et ordonnancées par les Sages de la Mishna, se sont ajoutées diverses coutumes, notamment culinaires avec les hamantaschen et fazuelos, ainsi que des manifestations joyeuses et extravagantes comme l’encouragement à l’ébriété, l’usage de crécelles à l’évocation du nom de Haman ou les mascarades inspirées des carnavals italiens. - wikipédia
Ingrédients
- 500 g de farine type 45
- 200  g de sucre en poudre
- 250 g de beurre ou de margarine
- 2 œufs
- 3 sachets de sucre vanillé
- 1 sachet de levure chimique


Farces
- 100 g de confiture + 200 g de fruits secs concassés (amandes , noix , raisins secs , pistache) bien mélangés
ou
- 200 g de pâte d'amandes
ou
- 250 g de pâte de datte


Préparation

Mettre dans un bol  le sucre, le sucre vanillé et les oeufs et bien mélanger.


Ajouter ensuite la farine et la levure en mélangeant avec une spatule.


Sabler ensuite la pâte avec les doigts en incorporant le beurre ou la margarine.


Malaxer la pâte avec les mains jusqu'à obtenir une belle boule. 



Laisser reposer la pâte pendant 1 heure. 



Abaisser la pâte en une couche fine.
Découper des ronds avec un emporte pièce ou un verre de 8 -10 cm de diamètre environ.


Mettre une boule de farce au centre de chaque rond et replier 3 des cotés du rond pour former un triangle.



Badigeonner de jaune d'oeuf battu.



Déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisée et mettre à cuire à four moyen thermostat 180 °, 15mn environ (surveiller).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire