vendredi 2 août 2013

Le reliquaire abyssin de Jenny White

White très bien - 450 pages
  • Editeur : JEAN-CLAUDE LATTES (12 septembre 2012)
  • Après Le Sceau du sultan (Jean-Claude Lattès, 2008) où elle confrontait son détective aux meurtres de gouvernantes anglaises à Istanbul, Jenny White propose une seconde enquête de Kamil Pacha. Il doit faire face à un trafic d'antiquités. Mais, avec ces œuvres religieuses, l'affaire prend une autre dimension, une dimension funeste.

Constantinople, mai 1453. 
Alors que sept mille hommes se préparent à défendre Byzance contre l envahisseur turc, Isaac Métochitès et sa famille sont chargés de protéger un reliquaire en argent qui porte sur son couvercle la figure d un ange en pleurs et une inscription : « Contemplez la Preuve de Chora, Contenant de l Incontenable » 

Quatre siècles plus tard, dans l empire ottoman, le magistrat Kamil Pacha est confronté à l une des affaires les plus complexes de sa carrière : des dizaines d antiquités ont disparu des plus grandes mosquées et églises d Istanbul, pour refaire surface quelques semaines plus tard sur le marché européen. Tandis que ces vols alimentent les tensions croissantes entre chrétiens et musulmans, plaçant la ville au bord de l émeute, une série de meurtres lies par des marques identiques sur les cadavres menace de détruire définitivement cet équilibre précaire.

L enquête de Kamil l oriente vers une secte ancienne créée par des esclaves abyssiniens, dont les descendants habitent une gigantesque citerne abandonnée dans les bas-fonds d Istanbul. 

Avec la réapparition soudaine du reliquaire en argent et son vol presque immédiat, une course brutale est lancée entre ceux qui ont juré de le protéger et ceux qui ne s arrêteront devant rien pour s emparer de son contenu explosif une « Preuve de Dieu » susceptible de réécrire le cours de l Histoire. 

À mesure que Kamil découvre les secrets de la secte et ses liens avec le reliquaire, il apprend des vérités sur sa propre famille et son passé qui risquent de détruire ses croyances les plus profondes. Dans la lutte mortelle qui s engage autour du reliquaire, ce n est pas seulement la vie de Kamil qui est en danger, mais son identité même.

citations :

  1.  Toutes les grandes religions poussent à partir du même tronc, un arbre majestueux habité par l’esprit d’Allah. Malgré cela, chaque branche, chaque feuille se croit distincte des autres.
  2. Le rôle de gardien n'a rien à voir avec la mosquée. Je te parle de quatre siècles de traditions, du devoir sacré de notre famille - ton devoir à toi - de défendre la Preuve de Dieu. Tu deviendras gardien et Saba, prêtresse.


lecture de juillet 2013

 très bien - Deuxième roman de cet auteur que je lis et probablement pas le dernier. Très agréable, le héros est attachant et les intrigues originales. 
Pas envie de faire de commentaire, mais vous pouvez lire celui de k-libre  . Je me contenterai juste d'une présentation des personnages.

 Kamil Pachala trentaine, célibataire, appartenant à la noblessemagistrat au sein de la Cour Inférieure d'Istanbul, son autorité couvre le district de Beyoglu, qui inclut Péra et Galata. intelligent, non corruptible, beaucoup d'intuition, en en charge du démantèlement d'un trafic d'antiquité à Istanbul. Il est poète et philosophe à ses heures, grand amateur et collectionneur d'orchidées.

Omar ancien soldat de l’armée, marié sans enfant,  maintenant chef de police, proche de ses hommes et un sens de l'humour très développé et un grand coeur.

Balkis Grande prêtresse de la secte des Mélisites, du clan des Habesh,  (catholique ayant du se convertir "officiellement" à l'islam)

Malikfrère de Balkis, du clan des Habesh, des Abyssiniens qui habitent le Village Englouti, un ensemble de cabanes misérables installées dans une ancienne citerne destinée à conserver l'eau de Constantinople. Ces Habesh sont les gardiens de la Preuve de Dieu. Homme de sagesse et grand savoir, gardien du secret.

Saba la fille de Balkis, du clan des Habesh, jeune femme moderne mais appelée à succéder à ma mère...  et demi-soeur de Kamil Pacha.

Amida, fils de Balkis, du clan des Habesh, jeune homme sans scrupule, ne pense qu'a fuir la secte et se faire de l'argent facilement.

Avi l'orphelin, trouve enfin le bonheur mais reste écartelé entre Kamil Pacha et Omar qui lui on fait une place auprès d'eux.

Elif jeune femme peintre, ayant perdu son époux et son fils lors d'évènements tragiques, sera une aide et une amoureuse de Kamil Pacha.

Kubalou, le grand méchant de l'histoire... criminel déterminé, pour qui la vie humaine n'a pas de valeur.


 

né dans le sud de l'Allemagne et a émigré aux Etats-Unis à l'âge de sept ans. Après avoir travaillé pendant quelques années dans le Montana, elle a déménagé au Texas pour commencer des études supérieures en anthropologie, spécialisé en Turquie

  Drapeau 
Constantinople — latin : Constantinopolis ; grec : Κωνσταντινούπολις (Konstantinoúpolis) ; turc ottoman : قسطنطینیه (Kostantiniyye)1 — est l'appellation ancienne et historique de l'actuelle ville d'Istanbul en Turquie (du 11 mai 330 à 1930). Son nom original, « Byzance » (en grec ancien Βυζάντιον (Byzántion), venant soit du mot grec buzō signifiant « resserré » en référence au Bosphore, soit d'un mot thrace désignant le « rivage »), reste largement utilisé en histoire.

  Péra abrite les ambassades et maisons de commerce étrangères alors que, plus bas, le quartier juif de Galata déploie son labyrinthe de rues étroites sur le flanc de la colline, qui descend en pente abrupte jusqu'au bosphore, sur le bras de mer de la Corne d'Or.

Au crépuscule de l’empire ottoman à Istanbul, le corps sans vie d’une jeune gouvernante anglaise s’échoue sur les rives du Bosphore. Nue, les pupilles dilatées par le poison, elle porte autour de son cou un médaillon où figure le sceau personnel du sultan. 
Le magistrat Kamil Pacha, un homme rationnel épris de modernité, est chargé d’élucider le crime. Aidé par Sybil, la fille aussi rêveuse que déterminée de l’ambassadeur britannique, il fait bientôt le lien entre cette affaire et la mort par strangulation, huit ans plus tôt, d’une autre gouvernante anglaise.
 Parallèlement à l’enquête, une voix mélancolique égrène les souvenirs envoûtants de Jaanan, la jeune musulmane qui a découvert la première victime, et entretenait une relation trouble avec la seconde. Marqué par la tragédie, son récit émouvant distille peu à peu une autre vérité qui complète celle que recherche Kamil.
Jenny White signe un roman à la fois lyrique et haletant où la mort se tapit à l’ombre des harems impériaux et où les sentiments semblent plus fragiles qu’une orchidée noire. - editions - jc lattes



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  2. challenge pour l'été, chez Lili Galipette
  3. challenge auteurs chez lectrice passionee
  4. La Plume au féminin chez Opaline
  5. Challenge Thrillers et Polars, chez  Liliba 
  6. Challenge Polars du monde, chez Vermicelia
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