lundi 5 août 2013

chez Emy : Challenge Alexander McCall Smith


 Alexander McCall Smith s'est fait connaître en tant qu'auteur avec sa série mettant en scène Mma Ramotswe, détective au Botswana.

Le challenge se terminera le 15 mars 2014.

 


DrapeauSérie Mma Ramotswe
  • (en) 1998 : (fr) Mma Ramotswe détective (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), éditions 10/18, coll. « Grands détectives » no 3573, Paris, 
  • (en) 2000 : (fr) Les Larmes de la girafe (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), 
  • (en) 2001 : (fr) Vague à l'âme au Botswana (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), 
  • (en) 2002 : (fr) Les Mots perdus du Kalahari (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), 
  • (en) 2004 : (fr) La vie comme elle va (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), éditions 
  • (en) 2004 :(fr) En charmante compagnie (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), 
  • (en) 2006 : (fr) 1 cobra, 2 souliers et beaucoup d'ennuis, éditions 10/18, coll. 
  • (en) 2007 : (fr) Le bon mari de Zebra Drive (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), 
  • (en) 2008 : (fr) Miracle à Speedy Motors (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), éditions 
  • (en) 2009 : (fr) Vérité et feuilles de thé (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), 
  • (en) 2010 :(fr) Un safari tout confort (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), éditions 
  • (en) 2011 :(fr) Le mariage avait lieu un samedi (traduit de l'anglais par Élisabeth 
  • (en) 2012 : (fr) L'école de détectives privés du Limpopo (traduit de l'anglais par 

DrapeauCette série met en scène Isabel Dalhousie, rédactrice en chef d'une revue de philosophie et enquêtrice amateure.
  • (en) 2004 : (fr) Le club des philosophes amateurs (traduit de l'anglais par François Rosso)
  • (en) 2005 : (fr) Amis, Amants, Chocolat (traduit de l'anglais par Martine Skopan)
  • (en) 2006 : (fr) Une question d'attitude (traduit de l'anglais par Martine Skopan)
  • (en) 2007 : (fr) Le bon usage des compliments (traduit de l'anglais par Martine Skopan)
  • (en) 2008 : (fr) La douce tranquillité des samedis (traduit de l'anglais par Martine Skopan)
  • (en) 2009 : (fr) L’importance d’être reconnaissant (traduit de l'anglais par Martine Skopan)
  • (en) 2010 : (fr) Les charmants travers de nos semblables (traduit de l'anglais par Martine Skopan)
  • (en) 2011 : (fr) Les lointains tourments de la jeunesse (traduit de l'anglais par Martine Skopan)

DrapeauD'abord écrites sous la forme de roman-feuilletons publiés dans The Scotsman avant d'être regroupées en romans, elles mettent en scène par chapitres courts les habitants d'un même immeuble, le 44 Scotland Street, regroupant des personnages très divers allant de l'anthropologue âgée au petit garçon surdoué.

  • (en) 2005 : (fr) 44 Scotland Street (raduit de l'anglais par Élisabeth Kern), éditions 10/18, coll. « Domaine étranger » no 4137, Paris, 
  • (en) 2005 : (fr) Édimbourg Express (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), éditions 
  • (en) 2006 : (fr) L'Amour en kilt (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), éditions 10/18, 
  • (en) 2007 : (fr) Le monde selon Bertie (traduit de l'anglais par Élisabeth Kern), 
  • (en) 2008 : The Unbearable Lightness of Scones - Ouvrage pas encore traduit en français
  • (en) 2010 : The Importance of Being Seven - Ouvrage pas encore traduit en français
  • (en) 2011 : Bertie Plays The Blues (paru le 18 juillet 2011) - Ouvrage pas encore traduit en français

Pour l'instant un seul dans ma bibliothèque...

Alexander McCall Smith -  Le club des philosophes amateurs 



Détective, botswanaise, tout en rondeurs : Mma est la radieuse héroïne de best-sellers adaptés en série avec humour et intelligence. Le pilote de “L'Agence n°1 des dames détectives”, véritable ode à l'Afrique, est rediffusé ce mardi 6 août à 13h35, sur Arte.

Encore une série policière ? Oui, mais du troisième type : pas de violence brute, pas de sexe, pas de gros mots, pas de labos high-tech... Tirée des best-sellers de l'Ecossais Alexander McCall Smith (1) , la très charmante Agence no 1 des dames détectives, à redécouvrir ce mardi sur Arte, met en scène une lointaine cousine de Sherlock Holmes et d'Hercule Poirot. Citoyenne du Botswana, la radieuse Precious Ramotswe est célibataire, accro au thé rouge, et sa bienveillance envers l'humanité souffrante n'a d'égal que son embonpoint (elle préfère parler de « constitution traditionnelle »). Grâce à son sens de l'observation et son excellente connaissance du cœur humain, « Mma » Ramot­swe met un point d'honneur à résoudre les mystères qui empoisonnent l'existence de ses compatriotes.

Depuis son apparition en 1998, des millions de lecteurs se sont pris d'amitié pour la détective, son soupirant garagiste, « Rra » Matekoni, et sa secrétaire, « Mma » Makutsi, imaginés par un ex-juriste spécialisé en droit médical en souvenir d'une enfance heureuse passée en Afrique australe. Tombée amoureuse de ses aventures dès 2000, bien avant qu'elles ne soient mondialement populai­res, la productrice Amy Moore en acquiert très vite les droits ­cinématographiques. Elle persuade le cinéaste bri­tannique Anthony Minghella (Le Patient anglais) d'en faire un film et de le tourner au Botswana. Minghella accepte, la convainc en retour de penser au petit écran plutôt qu'au grand, et demande au scénariste Richard Curtis(Quatre Mariages et un enterrement) de l'aider à transformer les livres en scénario. Ce dont il s'acquitte avec intelligence, ajoutant un personnage inédit par-ci (le coiffeur gay B.K., cliché ambulant, mais si bien assumé qu'on s'y attache instantanément), exploitant le potentiel comique d'un autre par-là (Mma Makutsi, raide comme la justice, et aussi dépourvue de tact que d'humour, devient une épatante figure clownesque).

La chanteuse soul américaine Jill Scott a pris 15 kilos pour faire honneur aux rondeurs de son personnage.


Ils respectent l'esprit des romans, à commencer par la vision positive qu'ils renvoient de l'Afrique d'aujourd'hui. Mais n'hésitent pas à retricoter les enquêtes minimalistes de Mma Ramotswe en les entrelaçant, pour muscler la narration. Le rythme languide des romans ne pouvait être restitué tel quel, sous peine de plonger le téléspectateur dans une épaisse torpeur... L'Agence no 1 des dames détectives n'en devient pas pour autant l'émule de 24 Heures chrono : tout le monde y prend son temps, à commencer par l'héroïne, idéalement interprétée par la chanteuse soul américaine Jill Scott. Laquelle a pris 15 kilos pour faire honneur aux rondeurs de son personnage, mais lui prête surtout une forme de séduction énergique et immédiate.

Reverra-t-on l'univers enchanté de Mma Ramotswe au-delà de ce que nous en montre Arte cet été ? Anthony Minghella est décédé après avoir ter­miné le pilote. Réalisés dans le même esprit par d'autres, les six épisodes suivants n'ont pas obtenu les audiences espérées par HBO, qui coproduisait la série avec la BBC, et la diffusait aux Etats-Unis. En lieu et place d'une deuxième saison, la chaîne américaine a promis deux téléfilms, encore en écriture.

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