- 314 pages
- Editeur : Seuil (6 juin 2013)
- Multimillionnaire, le jeune Max Lebaudy est connu du Tout-Paris de la Belle Époque pour ses frasques et ses dépenses somptuaires. Ces excentricités lui valent même le surnom mi-affectueux, mi-moqueur de « Petit sucrier », en référence à son père, richissime propriétaire des sucreries Lebaudy. Mais l'argent lui brûle les doigts. S'il en use pour de bonnes causes, il entretient également une bande d’aigrefins qui vit sans scrupule à ses dépens. La presse mondaine, elle, surveille et commente ses moindres faits et gestes. Elle ne lui accordera aucun répit, aucune excuse.
- Lorsque Max est appelé sous les drapeaux pour un service militaire de trois ans, il se découvre atteint d’un mal redoutable en cette fin de siècle : la tuberculose. Commence alors, pour le jeune homme, une inexorable descente aux enfers.
- Catherine Guigon signe le roman vrai, tour à tour drôle et tragique, d’un « gosse de riches » mal aimé de son époque.Journaliste, rédactrice de nombreux ouvrages documentaires, Catherine Guigon est également l’auteur des Mystères du Sacré-Cœur (Seuil, 1998 et 2000) et des Cocottes, reines du Paris 1900 (Parigramme, 2012).
- lecture de décembre 2013
- Ascension et chute d'un millionnaire... dandy Max Lebaudy nous entraîne dans sa vie de plaisir de la Belle Epoque. Fêtes somptueuses, champs de courses, cocottes et pique assiettes, mais aussi le désamour de sa mère. Jusqu'au jour où il est mobilisé malgré sa tuberculose. Sa fin sera déchirante, abandonné de tous ses amis et de sa famille, ne lui restera plus que sa belle maîtresse et un ancien serviteur pour lui apporter quelques sentiments vrais.
- bien - un joli roman, très agréable à lire
- biographie de Catherine Guigon
- quelques tentations...
- Les Mystères du Sacré-Coeur, tome 1, Les Vignes de la République, roman, Paris, Éditions du Seuil, 1998, 329 p. - Dans les années 1870, Théo Archibault, vigneron réputé sur la butte Montmartre, est un homme comblé. Son vin compte parmi les meilleurs du cru et il vient de rencontrer Julie, une jolie serveuse, trop discrète sur son passé mais dont il ne tarde pas à tomber amoureux. Une ombre guette cependant et leur bonheur est vite bousculé par une série de péripéties qui plonge le couple dans de sombres machinations liées à la construction de la basilique du Sacré-Coeur. Roman d'aventures, Les Mystères du Sacré-Cœur redonnent voix à la pure tradition des feuilletons populaires du XIXe siècle. L'amour, la haine, la vengeance en sont les ingrédients, que pimente une bonne dose d'humour. Entre enlèvements, meurtres et séjours au bagne, on croise le bon docteur Clemenceau, le timide Sigmund Freud, l'impétueuse Louise Michel, la divine Sarah Bernhardt et l'inquiétante Mata Hari... Au fil d'un récit au rythme haletant, et à travers le regard de ses deux héros, Catherine Guigon fait revivre les années de progrès et de bouleversements qui singularisent la IIIe République triomphante.
- Les Mystères du Sacré-Coeur, tome 2, Le Secret de la Savoyarde, roman, Paris, Éditions du Seuil, 2000, 337 p.
- Les abbayes de France par "Geo", Paris, Éditions Solar, 2003, 144 p.
- La France romane par "Géo", Paris, Éditions Solar, 2007, 144 p.
- Sur les routes du sacré en France, phot. d’Olivier Martel, Paris, Presses de la Renaissance, 2010, 334 p.
- Les cocottes : reines du Paris 1900, Paris, Éditions Parigramme, 2012, 185 p. - Dans la vingtaine d'années précédant la guerre de 1914 se déploie dans les cercles fortunés de la vie parisienne un goût immodéré pour l'argent, l'apparence, le luxe, le plaisir, l'extravagance et... les femmes. Une poignée d'entre elles font une entrée spectaculaire dans l'histoire de la galanterie. Elles sont artistes, dévoilant leur corps sur les scènes des récents music-halls ; elles sont séductrices, assez cultivées pour susciter la passion chez les têtes couronnés de l'Europe entière. Elles sont aussi cruelles, vénales et manipulatrices, promptes à dilapider les fortunes que l'on dépose à leurs pieds et à oublier leurs amants sitôt qu'ils sont ruinés.Sacrées « reines du Paris 1900 », Caroline Otero, Liane de Pougy, Émilienne d'Alençon, Cléo de Mérode, Mata Hari et d'autres moins connues, Clémence de Pibrac, Lina Cavalieri, Lise Fleuron, Marion Delorme... appartiennent à ce demi-monde sulfureux qui alimente les chroniques du temps. Les moindres frasques de ces people avant l'heure sont épiées et commentées. Mieux, elles revendiquent leur situation, cultivent leur image et assument les qualificatifs dont on les affuble : « amazones », « scandaleuses » et surtout « cocottes », un mot d'origine incertaine évoquant à la fois le caquet des coquettes emplumées dans les lieux à la mode et le métier de courtisane.Dans un Paris s'imposant comme « la capitale des plaisirs », les cercles respectables copient les robes des courtisanes, mitonnent des recettes de cuisine à leur façon et leur attribuent des cabrioles qu'elles n'ont peut-être pas commises... Mais ces cocottes sont avant tout des femmes d'exception, sachant à merveille bousculer les conventions et assurer leur promotion. Représentatives de la sensualité de leur temps mais très contemporaines par leur indépendance, elles ont le sourire enjôleur, la langue acérée et la dent dure... À croquer des diamants. Voilà pourquoi leurs aventures, surtout les plus piquantes et amorales, subjuguent encore.
- Le Maudit de la Belle Époque, roman, Paris, Éditions du Seuil, 2013, 314 p.
- "Les Pôles racontés aux enfants", avec Francis Latreille,, oct. 2012 La Martinière
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mardi 7 janvier 2014
Catherine Guigon - Le maudit de la belle époque
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Lecture de décembre ? Tu es en retard dans tes parutions, alors ;-)
RépondreSupprimerBizes