mardi 9 avril 2013

revue de presse : Mort de l'écrivain espagnol José Luis Sampedro



L'auteur du Sourire étrusque, fervent militant des Indignés espagnols, s'est éteint à l'âge de 96 ans.
L'écrivain et économiste espagnol José Luis Sampedro, devenu ces dernières années l'une des voix les plus respectées du mouvement de protestation sociale des Indignés en Espagne, est décédé à 96 ans dans la nuit de dimanche à lundi et a été incinéré ce mardi 9 avril.

Né en 1917 à Barcelone, José Luis Sampedro fut aussi maître de conférence, sénateur et, depuis 1990, membre de l'Académie royale espagnole. Il a publié des essais économiques, des contes, ainsi qu'une quinzaine de romans dont la moitié environ ont été traduits en français et publiés chez José Corti ou Métailié. 

Parmi les plus connus figurent Le sourire étrusque (1985, traduit chez Métailié en 1994 et republié depuis en poche dans la même maison d'édition) et La vieille sirène (1990, traduit chez Corti en 1995).

José Luis Sampedro est également l'auteur du prologue de l'édition espagnole d'Indignez-vous ! (2010) de l'ancien résistant et diplomate français Stéphane Hessel, décédé en février. «Moi aussi je suis né en 1917. Moi aussi je suis indigné. J'ai aussi vécu une guerre. J'ai aussi supporté une dictature», écrivait-il en ouverture de ce prologue.

En 2011, José Luis Sampedro avait reçu le Prix national des lettres espagnoles pour sa contribution à la littérature espagnole contemporaine.



Un vieux paysan calabrais malade arrive chez son fils à Milan pour y subir des examens. Il déteste la vie dans le Nord, cette ville hostile et son ciel gris, mais c'est là qu'il découvre son dernier amour : son petit fils, Bruno, qui porte le nom que ses camarades partisans lui avaient donné au temps du maquis. Et, sur le chemin qui le rapproche de la fin de sa vie, c'est aussi la rencontre d'une femme et la révélation de la nature profonde de l'amour: tendresse et complicité, que la dureté de son monde ne lui avait jamais donné à connaître. Au contact de cette femme, mais peut-être encore plus à celui de l'enfant, les derniers jours du vieil homme prennent un tout autre sens, en même temps qu'il donne au petit de la ville de véritables racines. Dans ce roman plein de tendresse, d'humour et d'émotion, l'approche de la mort, la vieillesse, offrent encore de formidables moments de bonheur et d'apprentissage, qui mènent à la plénitude et à la sérénité si bien représentées par le fameux sourire étrusque.

2 commentaires:

  1. Bonjour, j'avais tellement aimé ce livre que je l'ai acheté récemment à ma fille.

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    1. pas encore lu alors qu'il est sur mes étagères depuis bien longtemps... je vais essayer de le lire avant la fin du mois, j'en ai entendu dire grand bien, et comme tu confirme...
      bonne journée Jostein
      bises

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