Mazel, de livre en livre: c'est lundi, que lisez-vous ? : semaine 28

dimanche 27 juillet 2014

c'est lundi, que lisez-vous ? : semaine 28

large size paintings: Eugène GRASSET Calendrier "La Belle Jardinière" 1896

Les lectures du lundi sont répertoriées sur le blog de Galléane.

J'ai lu :

La trilogie Nostradamus, Tome 1 : Les prophéties perdues par Mario Reading

Mario Reading - La trilogie Nostradamus, Tome 1 : Les prophéties perdues,

moyen

Sur les 1000 quatrains constituant les célèbres prophéties du mage Nostradamus, seuls 942 ont été retrouvés. Qu'est-il advenu des 58 manquants ? Qu'annonçaient-ils pour qu'on les ait volontairement soustraits aux yeux du monde ? C'est la question que se pose l'auteur américain Adam Sabir, convaincu que ce mystérieux manuscrit pourrait relancer sa carrière moribonde. Seulement, il va lui falloir prendre de vitesse les adeptes du Corpus Maleficus, une antique société secrète glorifiant les trois antéchrists annoncés dans les versets de Nostradamus - Napoléon, Hitler, et "Celui qui doit venir". S'engage alors une course folle à travers la France et l'Espagne sur la piste des fameuses Vierges noires...

je lis :

Antonio Pennacchi - Canal Mussolini - 503 pages

Editeur : Liana Levi (5 janvier 2012)
Les Peruzzi: dix-sept frères et soeurs, une tribu. Des paysans sans terre, tendance marxiste, à la tête dure et au sang chaud. Parce qu'un certain Benito Mussolini est un ami de la famille, ils abandonnent le rouge pour le noir. En 1932, avec trente mille autres affamés, ils émigrent dans les marais Pontins, au sud de Rome, où démarre le chantier le plus spectaculaire de la dictature. Huit ans sont nécessaires pour creuser un gigantesque canal, assécher sept cents kilomètres carrés de bourbiers infestés de moustiques et bâtir des villes nouvelles. Enfin, les Peruzzi deviennent propriétaires de leurs domaines. Mais tandis que l'histoire emporte les aînés dans le tourbillon des conquêtes coloniales et de la Seconde Guerre mondiale, au Canal, les abeilles d'Armida, l'ensorcelante femme de Pericle, prédisent un sombre avenir. Entre chronique et farce, Pennacchi signe un roman époustouflant où la saga d'une famille sur trois générations croise un demi-siècle de l'histoire italienne.
beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, risque d'abandon...

je lirai :

Jaume Cabré - Confiteor - 784 pages

Editeur : ACTES SUD (31 août 2013)-Collection : Lettres hispaniques
Barcelone années cinquante, le jeune Adrià grandit dans un vaste appartement ombreux, entre un père qui veut faire de lui un humaniste polyglotte et une mère qui le destine à une carrière de violoniste virtuose. Brillant, solitaire et docile, le garçon essaie de satisfaire au mieux les ambitions démesurées dont il est dépositaire, jusqu’au jour où il entrevoit la provenance douteuse de la fortune familiale, issue d’un magasin d’antiquités extorquées sans vergogne. Un demi-siècle plus tard, juste avant que sa mémoire ne l’abandonne, Adrià tente de mettre en forme l’histoire familiale dont un violon d’exception, une médaille et un linge de table souillé constituent les tragiques emblèmes. De fait, la révélation progressive ressaisit la funeste histoire européenne et plonge ses racines aux sources du mal. De l’Inquisition à la dictature espagnole et à l’Allemagne nazie, d’Anvers à la Cité du Vatican, vies et destins se répondent pour converger vers Auschwitz-Birkenau, épicentre de l’abjection totale.
Confiteor défie les lois de la narration pour ordonner un chaos magistral et emplir de musique une cathédrale profane. Sara, la femme tant aimée, est la destinataire de cet immense récit relayé par Bernat, l’ami envié et envieux dont la présence éclaire jusqu’à l’instant où s’anéantit toute conscience. Alors le lecteur peut embrasser l’itinéraire d’un enfant sans amour, puis l’affliction d’un adulte sans dieu, aux prises avec le Mal souverain qui, à travers les siècles, dépose en chacun la possibilité de l’inhumain – à quoi répond ici la soif de beauté, de connaissance et de pardon, seuls viatiques, peut-être, pour récuser si peu que ce soit l’enfer sur la terre.