mardi 11 février 2014

Israël Zangwill - Le Grand Mystère du Bow

très bien
  • 190 pages
  • Editeur : Ombres (25 novembre 1998)
  • Constant est retrouvé égorgé dans son lit. La pièce est en ordre, les fenêtres fermées et la porte verrouillée de l'intérieur. Le théâtre de ce crime est un quartier pauvre de Londres à la fin du siècle dernier, où grouille un monde louche et interlope sous la surveillance des fins limiers de Scotland Yard. Cet événement réveille les salles de rédaction et les petits vendeurs de journaux braillent avec engouement : "Horrible suicide dans le Bow !". De rebondissements en coups d'éclat, le mystère sera résolu, la logique le disputant à l'ingéniosité.
  • lecture de janvier 2014
  • Seul polar de l'auteur, 
  • considéré comme le premier roman policier « en chambre close ».
  • Constant est découvert mort dans sa chambre, fermée de l'intérieur, fenêtre close, par sa logeuse et  Grodman, inspecteur à la retraite de Scotland Yard. Suicide ou meurtre ?
  • Rivalité entre Grodman et son successeur, chacun d'entre eux ayant son présumé coupable. Qui sortira gagnant de cette enquête ? amusant dénouement.
  • Ne manque pas 'humour. Auteur que je découvre avec ce livre et bien l'intention d'en lire d'autres.
  • note : Un mystère ou une énigme en chambre close est une forme particulière de roman policier. L'intrigue tourne le plus souvent autour d'un meurtre commis dans une pièce hermétiquement fermée, d'où l'assassin n'a pu s'échapper après le crime. De nombreuses variantes existent : un crime perpétré sur une plage où n'apparaît aucune trace de pas, un cadavre qui disparaît d'un local entièrement scellé ou encore un assassinat qui a eu lieu alors que personne n'a pu entrer. L'idée de base est celle du « meurtre impossible ». Deux auteurs se sont particulièrement illustrés dans ce genre : G. K. Chesterton et John Dickson Carr.
    La plupart des énigmes en chambre close appartiennent à la catégorie du whodunit.
  • Les précurseurs du genre semblent être le Double assassinat dans la rue Morgue (1841) d'Edgar Poe et La Pierre de lune de Wilkie Collins (1868). En effet, ces deux œuvres intègrent partiellement l'idée de la « chambre close ».


  • Le premier « polar » qui repose véritablement sur le principe de la chambre close est Le Grand Mystère du Bow d'Israel Zangwill (1891). Il sera suivi d'une longue postérité littéraire, dont Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux, plusieurs enquêtes du Père Brown de G. K. Chesterton et de nombreux romans de John Dickson Carr, notamment Trois cercueils se refermeront, Celui qui murmure, Le Sphinx endormi et La Chambre ardente.
  • biographie de Israel Zangwill, le "Charles Dickens juif"
  • livre en cours autres romans :
  • Enfants du ghetto : Etude d'un peuple singulier, Les Belles Lettres, Paris 2012, 
  • Le Roi des Schnorrers, éditions Autrement, 1994, réédition 2012
  • Le Grand Mystère du Bow, éditions Ombres, 1998, ou Le Mystère de Big Bow, Omnibus, 2007
  • Rêveurs du Ghetto, 2 vol., éditions Complexe, 2000
  • Comedies du ghetto10/18, 1984
  • 'Had Gadya, Fata Morgana, 1997
  • Nouvelles comédies du Ghetto, éditions Rieder, 1930
  • Les Tragédies du Ghetto, éditions Hazan, 1928
  • La Voix de Jérusalem, éditions Rieder, 1926
  • Les Affranchis du GhettoCrès & cie, 1923
  • Fantaisies italiennes, Crès & cie, 1924
  • Ce n'est que Mary Ann, Crès & cie, 1919
  • Le Principe des nationalités, Didier, 1918

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