En 1898, le recueil publié par le Bureau des longitudes annonçait que ladernière lune de 1899 commencerait le 32 décembre à deux heures du matin. Coquille ou réalité ?
En fait, l’année sidérale — temps nécessaire pour que l’on retrouve le Soleil à la même position par rapport aux étoiles fixes sur la sphère céleste, observée depuis le même lieu sur la Terre — ne concorde pas exactement avec l’année civile ; c’est pour cela, on le sait, que le calendrier Julien d’abord et le calendrier Grégorien ensuite, ont compensé ces différences par les jours bissextiles.
Or la nouvelle lune du 1er<§sup> janvier 1900 (année civile) appartient encore à l’année sidérale 1899 ; raison pour laquelle elle figurait dans les Annuaires à la date du 32 décembre (jour fictif et purement théorique). C’est l’usage des astronomes, quand un phénomène céleste est à cheval sur le dernier jour d’un mois et le premier jour du suivant, de le mettre sous la rubrique du 29, du 31 ou du 32 du premier de ces deux mois, selon qu’il a 28, 30 ou 31 jours.
Contente d'apprendre de nouvelles choses dès ce premier janvier! Merci et très belle année 2013!
RépondreSupprimerj'aime assez les choses inattendues... et l'histoire. La France Pittoresque est une mine pour cela.
Supprimerbonne journée Hérisson
bises