lundi 3 juin 2013

revue de presse : Le prix Messardière du roman d'été couronne Didier Van Cauwelaert


L’auteur de La femme de nos vies (Albin Michel) l’emporte d’une courte tête devant Alexandra Lapierre et Tobie Nathan.

Le prix Messardière du roman d’été a été remis le 1er juin à Didier Van Cauwelaert dans le cadre du château de La Messardière, hôtel de prestige à Saint Tropez, mécène du prix.

La femme de nos vies (Albin Michel), également lauréat du prix des romancières, est l’histoire d’un jeune attardé mental sauvé de la barbarie nazie par une femme.

Créé en 2011 par Alexandre Durand-Viel, directeur général du château de la Messardière, le prix Messardière du roman de l’été couronne un ouvrage paru entre le premier office de mars et le premier office de mai.

Didier Van Cauwelaert l’a emporté de peu devant deux autres finalistes, Alexandra Lapierre pour Je te vois reine des quatre parties du monde: l'épopée de dona Isabel Barreto, conquistadora des mers du sud, première et seule femme amirale de l'armada espagnole(Flammarion), et Tobie Nathan pour son thriller Les nuits de Patience (Rivages).

Un large public s’était déplacé au château de la Messardière pour assister à la présentation des ouvrages par leurs auteurs, ainsi qu’au débat qui a suivi avec les membres du jury avant que ceux-ci ne désignent le lauréat, dans un ultime vote très serré.

Gonzague Saint Bris, parrain de cette édition 2013, a salué l’originalité du prix et la difficulté de l’exercice imposé aux auteurs à travers ce grand oral face au public.

D’une qualité remarquable, la prestation des auteurs a été suivie d’une dédicace de leurs ouvrages. 150 exemplaires ont été vendus en un temps record par le libraire de Saint Tropez, Antoine Lanzaro, membre du jury.

A ses côtés, le jury du prix Messardière du roman de l’été, présidé par Jean Brousse est en outre composé de Catherine Ceylac (en alternance avec Claude Serillon), Pierre Lescure, Patrick Mahé, Marie-Christine Mahon de Monaghan, Daniel Martin, Macha Méril, ainsi que du lauréat de l’année précédente, en l'occurrence l’historien Guillaume Prevost (Le quadrille des maudits, Nil).

Huit romans, essentiellement publiés au cours du deuxième trimestre 2013, avaient été retenus dans la première sélection. - livreshebdo
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Nous devions tous mourir, sauf lui. Il avait quatorze ans, il était surdoué et il détenait un secret. Moi, on me croyait attardé mental. Mais ce matin-là, David a décidé que je vivrais à sa place.
Si j'ai pu donner le change, passer pour un génie précoce et devenir le bras droit d'Einstein, c'est grâce à Ilsa Schaffner. Elle m'a tout appris : l'intelligence, l'insolence, la passion. Cette héroïne de l'ombre, c'est un monstre à vos yeux. Je viens enfin de retrouver sa trace, et il me reste quelques heures pour tenter de la réhabiliter.


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