samedi 7 juin 2014

Gérard de Cortanze - L'an prochain à Grenade

421 pages -  excellent
  • Editeur : ALBIN MICHEL (3 janvier 2014)
  • Grenade, 31 décembre 1066 : cinq mille Juifs sont massacrés en une nuit. Échappent à la tuerie la jeune Gâlâh et Halim, son ami. Mémoire vivante de son peuple, Gâlâh traverse les siècles. On la retrouve à Séville, à Tolède, à Lisbonne, à Oran, à Constantinople, à Venise, à Haarlem, à Treblinka, à Sarajevo, à New York, à Grenade à nouveau, à Paris enfin, devant une école, un matin de septembre où un tueur l'attend.

    Grand roman d'amour entre une jeune fille juive et un poète musulman, L'An prochain à Grenade est aussi un roman épique au souffle puissant, traversé par les guerres et les pogroms. Un roman politique, car la nuit noire de 1066 résonne d'échos étrangement actuels. Un conte philosophique enfin, sur la naissance du mal et la persistance de la haine.

    En dénonçant les horreurs de la guerre, Gérard de Cortanze, Prix Renaudot 2002 pour Assam, nous offre une magnifique méditation sur un monde où les mots de fraternité et de tolérance semblent avoir perdu tout sens.
  • photo (15) lecture d'avril 2014
  •  excellent  - Un conte passionnant et terrifiant !  surtout que les faits historiques sont bien réels. Gâlâh, l'immortelle mémoire nous entraîne à travers des siècles de pogroms en massacres du peuple juif, de 1066 à nos jours... et inutile de posez la question du "pourquoi", impossible d'y répondre et encore moins de comprendre cet acharnement à détruire tout un peuple tout au long des siècles.
  • Quand à voir l'espoir que "plus jamais ça", au vu de l'actualité au XXIème, on aimerait bien se dire que tout cela ne reviendra plus, mais nous devons rester vigileants, la haine est toujours aussi présente, aussi infâme.

  • Gâlâh est l’incarnation vivante et attachante du peuple séfarade pourchassé de toutes parts en Europe. Chaque fois, se croyant à l’abri, elle se réinstalle parmi les siens et recommence à vivre au service d’une communauté renaissante, très industrieuse, rêvant de bonté et de tolérance. Mais, chaque fois, le barbarisme de la nature humaine choisit son peuple comme bouc émissaire, le sang coule et elle échappe de justesse à des génocides sans cesse renouvelés. Hélas, on assiste toujours à la victoire de la force brutale sur celle de l’esprit! On se retrouve à New York un certain 11 septembre. Avec un certain Mohamed Merah, à Paris ou à Toulouse ? Un certain 25 mars 2012! - critiqueslibres

  • Gâlâh, dont le nom hébraïque contient la source ou la vague (Gal) et aussi la divinité (Yah), est investie par son père d’une mission qui la mènera jusqu’à ses derniers jours, dans notre troisième millénaire. 
  • Une tâche qu’on pourra appeler devoir de mémoire, ce à quoi s’appliquera Gâlâh au cours du récit en tenant, scrupuleusement, un Livre du Guide. Là tout sera consigné de la souffrance et de la persécution des Juifs. Le père, qui est docteur de la Loi et versé dans les Écritures, lui remet un talisman, une main d’or enfermée dans un coffret au mécanisme secret transmis de père en fils de génération en génération. Cette khomsa ne quittera plus jamais la jeune fille, et lui accordera de vivre infiniment en traversant toute l’Histoire. Mais à l’inverse du zahir maléfique de l’écrivain argentin Jorge Luis Borges – une référence qui ne manque pas de sauter aux yeux -, ce talisman est bénéfique. Il représente les cinq doigts de la main, conjurateurs et tenant le destin à distance. Ces cinq doigts sont « chez les Juifs associés aux cinq livres de la Torah ». Ce porte-bonheur, pourtant, n’a de valeur que spirituelle, car dans la réalité terrestre, celle de la capitale andalouse, tout n’est que conflit, complot, déchirement et haine. Un horrible gnome – Iblis, qui est l’autre nom de Satan -  prêche l’exclusion des Juifs, des infidèles, et leur massacre. La foule, comme toujours, est sensible aux harangues d’un illuminé, quel que soit le masque qu’il adoptera au cours de l’Histoire. Lorsque l’an 1066 touche à son terme, cinq mille Juifs sont massacrés dans Grenade. C’est le début d’un génocide. Les amants vont devoir fuir, eux qui se savent condamnés, parcourant les routes d’Espagne, ici  Lucena, là Tolède, ou bien Majorque, et partout le mal aux deux visages attaché à la persécution, dans « cette Espagne sanglante, combinaison de croisade chrétienne et de djihad islamique ». Et donc Halim, le bien-aimé, le poète qui compose de si beaux zejels, est retrouvé corps broyé, émasculé, visage éclaté. Sauf qu’il vivra éternellement aux yeux de Gâlâh, par la vertu de cette khomsa, et voilà : « Elle est une pierre silencieuse qui va traverser les siècles et passer à travers les parois du temps ».
  • Avec la jeune Juive, orpheline et veuve, nous allons suivre le peuple juif dans son immense dispersion, nous voilà en Aquitaine, et puis au Portugal, et maintenant à Amsterdam, et cette fois à Livourne, capitale de l’imprimerie hébraïque (nos livres de prière à Alger venaient tous de Livorno), et puis à Istanbul où le sultan Bajazet II a ouvert grand les portes de son pays aux expulsés d’Espagne. Parcours géographique – territoire de Séfarad – et sauvegarde linguistique du ladino. Et nous sommes à Sarajevo où la fameuse Haggadah de Carmona – l’incomparable monument de calligraphie et d’enluminure juive – est sauvée à deux reprises par un Bosniaque, la seconde fois pendant le fameux siège de 1992. Et puis la Terre Sainte et ses pionniers qui déferlent depuis le XIXème siècle – mais l’auteur souligne, fort justement, que la présence juive sur cette terre a été ininterrompue depuis la destruction du Temple par Titus – et l’auteur n’hésite pas à écrire : « Tel est le miracle du Sionisme. Des épaves de la vie, il refait des hommes…, fiers d’être redevenus des êtres libres sur la terre qui leur fut de toute éternité dévolue ». Mais c’est Pierre Benoit, l’écrivain français bien connu, qui parle ici, dans son roman Le puits de Jacob (1925), Pierre Benoit, dont Gérard de Cortanze nous a donné une lumineuse biographie sous le titre : Le romancier paradoxal(prix de l’Académie française 2013). - terredisrael - Albert Bensoussan



  • Interview. Gérard de Cortanze, L’An prochain à Grenade : « N’oubliez jamais ! »

  • La jeune séfarade Gâlâh échappe au massacre de cinq mille Juifs à Grenade en 1066, grâce à Halim, son fiancé et poète musulman. Un peu plus tard, ce dernier meurt poignardé à Tolède, la laissant affronter seule l’Histoire du peuple juif au long des siècles, qu’elle reçoit miraculeusement le don de traverser. Séville, Lisbonne, Oran, Constantinople, Venise, Haarlem, Treblinka, Sarajevo, New-York, entre persécutions, guerres et pogroms, Gâlâh voit et consigne ce qu’il advient de son peuple, avant que de nos jours, à Paris, devant une école, un tueur l’attende…
    A travers cette superbe fresque au souffle romanesque puissant, aussi éclairée qu’éclairante sur les sinistres répétitions de l’Histoire, Gérard de Cortanze nous invite à une réflexion sur le mal et la persistance de la haine dans un monde où les mots « fraternité » et « tolérance » semblent avoir perdu leur sens.

    Pourquoi avoir voulu relater l’errance du peuple juif au fil des siècles ? Quel était votre projet en écrivant ce roman qui tient à la fois du conte philosophique et de l’œuvre engagée politique ?
    Je voulais faire revisiter au lecteur dix siècles de barbarie et de persécutions. Je voulais que ce livre ait une portée universelle. A quoi bon écrire si ce n’est pour tenter de faire bouger les choses, de donner à penser, de rappeler sans cesse l’Histoire afin que ses horreurs ne se reproduisent pas. Regardez ce qui s’est passé avec l’affaire de ce comique antisémite. Comment peut-on banaliser à ce point l’innommable ? Comment peut-on ne pas se rendre compte des répercussions terribles que de tels gestes induisent ? Comment peut-on faire le salut nazi aujourd’hui en 2013 devant une école juive comme cela a eu lieu en France ? Et on ne doit rien dire ? Et on doit laisser faire ? Et toujours ce doigt pointé contre les Juifs. Savez-vous qu’aujourd’hui alors que la Pologne fut il y a bien longtemps une terre d’asile pour les Juifs, on trouve 65% de lycéens qui reconnaissent devoir rejeter leur petite amie s’ils apprenaient qu’elle avait du sang juif ! Je voulais rappeler, quitte à créer un fort malaise que les Juifs furent massacrés par les Musulmans, les Chrétiens, les Protestants. Moi le fis d’Italiens, je me sens le frère de ces Juifs rejetés, humiliés, tués. Je voulais essayer de comprendre pourquoi l’Europe s’est fondée sur ce rejet du Juif. Que ce livre soulève le cœur, qu’il empêche certains de dormir. Un lecteur m’a dit, une fois le livre refermé : je ne savais pas que cela avait été à ce point… Une ligne de sang réunit la nuit de Grenade à l’attentat devant une école juive à Paris sur quoi se clôt le livre. Ce livre doit glacer de stupeur et ne laisser personne indifférent.
    Ecrire un tel livre aujourd’hui n’est pas une entreprise fortuite. J’estimais qu’il y avait urgence à faire entendre ma voix. Je m’intéresse à l’Espagne depuis ma rencontre avec Carlos Fuentes, Alvaro Mutis, Mario Vargas Llosa, et tant d’autres amis de langue hispanique qui m’ont donné le goût d’écrire lorsque, jeune poète, je buvais leurs paroles, lors de nos réunions enfumées, avinées, si intellectuellement stimulantes. Cela fait des années que je voulais écrire sur ce sujet, sur ce thème. Il fallait que je publie des livres, que je travaille, que je sois enfin en mesure de posséder mon sujet pour estimer que je pouvais en parler. Ce roman est un livre de maturité. Il est au centre de mes préoccupations. Il m’a fait comprendre pourquoi j’écrivais. Tout mon travail d’écrivain concourrait sans doute à ce livre unique, si terrible, si intime, si virulent, si tendre, si pleine d’espoir et dans le même temps si désespéré. Oui, il était temps que ma voix entonne cette épopée de sang et de fureur. Ce que je voulais : décrire les horreurs de la guerre pour dire que seule la paix peut nous sauver.

    Quel est l’accueil réservé par la communauté juive, tout particulièrement la communauté séfarade, à votre roman ?
    Excellent, attentif, chaleureux, amical. On me remercie d’avoir écrit sur un sujet si peu décrit, un moment de l’histoire si peu abordé. La presse liée à la communauté juive a immédiatement été réceptive, contrairement d’ailleurs à la presse « parisienne », parfois réticente ou qui n’a pas voulu « lire » ce que disait le livre. La vérité est en général mal acceptée. On la demande, on en chante les louanges mais lorsqu’elle est là, soudain on s’en écarte, on la fuit. L’attachée de presse s’est entendue dire qu’on « parlait trop des Juifs en ce moment », un journaliste dont je tairai le nom, chroniqueur dans un magazine que je ne citerai pas, a vu son papier refusé sous prétexte qu’il était trop « judéophile » ! Etre bien accueilli par la communauté juive dans son ensemble – volontairement, le livre mêle séfarades et ashkénazes – était essentiel. Un couple ami a eu une réaction étonnante. La femme, séfarade, une fois le livre lu, a dit à son mari, ashkénaze : « Tu vois, il n’y a pas que les tiens qui ont soufferts… »

    Votre ouvrage met l’accent sur l’importance de la transmission. Gâlâh cherche par tous les moyens à sauvegarder ses racines juives et sa culture. Sans transmission, pas d’Histoire, et à terme, le risque de la mort d’un peuple, est-ce bien le sens de votre propos ?
    Ce qui m’a immédiatement interpellé quand j’ai commencé à compulser des archives sur le sujet, à me plonger dans la vaste bibliothèque que ce livre impliquait de parcourir, c’est cette nécessité absolue pour qui veut continuer d’exister dans l’exil de conserver coûte que coûte ses traditions. C’est-à-dire sa religion, bien évidemment, avec ses rituels, ses interdits, ses fêtes, etc., mais aussi sa façon de s’habiller, de se nourrir, et bien évidemment sa langue. Un point essentiel du livre, qu’aucun journaliste n’a relevé, c’est la présence du ladino, cette langue venue d’Espagne. Parlée par la communauté en exil : moyen de communication, puis langue plus restreinte des textes liturgiques. On parle beaucoup de la disparition de la flore et de la faune. Une langue qui disparaît m’émeut bien davantage. Et c’est ce qui est en train d’arriver au ladino. Et c’est ce que j’ai voulu signifier aussi par ce roman : la lente extinction d’une langue. Mon professeur d’Espagnol s’appelait Haim Vidal Sephiha, immense spécialiste du ladino dans le monde. Ce livre lui rend hommage. Mais revenons à votre question : sans transmission, pas d’Histoire  - oui. Sans mémoire, pas d’Histoire. Quand des gens se prennent en photo en train de faire le salut nazi devant une école juive, puis mette cette image sur le net, il y a négation de la mémoire, et donc de l’Histoire. A ce moment tout retour aux heures les plus sombres de l’histoire de l’humanité est possible puisque cela signifie qu’on ne veut pas se souvenir que telle ou telle chose s’est passée. L’An prochain à Grenade aurait pu être sous-titré : « n’oubliez jamais ».

    Vous dressez un tableau très sombre mais hélas très réaliste du monde dans lequel nous vivons et des tensions entre communautés, ma dernière question est volontairement provocatrice : les religions, censées promouvoir l’Amour, seraient-elles, à vos yeux, paradoxalement source de conflit et de haine entre les hommes ?
    Le massacre de 5000 Juifs en une nuit en 1066 à Grenade est en permanence passé sous silence ou minimisé. Pourquoi ? Ce qu’on a appelé la « convivencia », cette entente entre les trois religions chrétienne/juive/musulmane dans l’Espagne sous occupation musulmane est un leurre. Qu’il y ait eu ici ou là des « poches » d’entente, certainement. Les femmes et les hommes de bonne volonté on toujours existé mais ils sont tellement minoritaires. D’ailleurs, ce massacre a déclenché deux intégrismes musulmans qui ont conduit à la chute de Grenade en 1492. Ce livre d’histoire n’est pas un livre optimiste, et comment le serait-on ? Les deux pères, l’un musulman l’autre juif, qui tentent un voyage de paix dans la bande de Gaza et en Israël se voient refoulés par la guerre qui reprend. En réalité, ce livre est écrit contre tous les intégrismes, quels qu’ils soient. L’utilisation de la religion à des fins politiques ne peut conduire qu’à la destruction de l’humanité, alors que le questionnement religieux devrait être un moyen formidable de réconciliation.Propos recueillis par Cécilia Dutter (mars 2014)- salon-litteraire
  •  un peu d'Histoire
 La khamsa ou khomsa nom provenant du mot arabe (خمسة) désignant le chiffre cinq, est un symbole utilisé comme amulette, talisman et bijoupar les habitants du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord pour se protéger contre le mauvais œil1.
Il est également appelé couramment main de Fatma ou main de Fatima.
La khamsa est une sorte de « main protectrice ». Mais l'Islam la considère comme contraire à ses principes. Le fait de croire en ses pouvoirs est apparenté à du “ shirk ”, de l'associationnisme qui est un égarement très grave pour la loi islamique. Les musulmans n'adhérent en rien à cette main. Le judaïsme non plus ne trouve pas écho dans ce signe. Les arabes, juifs et bérbéres des pays du maghreb et un peu en Égypte, utilisent ,par tradition, cette main en protection. Elle n'est en aucun cas le signe religieux des musulmans, comme une croix pour les catholiques ou l'étoile de David pour le judaïsme. Des preuves archéologiques suggérant que la khamsa a précédé la naissance des religions monothéiste. En effet, ce symbole existait dans la religion punique où il était associé à la déesse Tanit. Récemment, des promoteurs de la paix au Moyen-Orient ont choisi de porter la khamsa comme symbole d'une communauté d'origines et de traditions entre arabes et juifs.- wikipédia
Iblis (en arabe : إبليس) ou Chaïtan (en arabe : شيطان) est, selon l'Islam, un djinn (créature faite de feu sans fumée) qui a refusé de se prosterner devant Adam par orgueil et a été chassé du Paradis. Il avait tout d'abord été élevé au Paradis, avec les anges, pour le récompenser de son bienfait sur Terre.
Les Anges, eux, obéissent à Dieu et le louent sans s'en lasser donc ne peuvent désobéir à Dieu.
Iblis n'est donc pas un Ange mais un Djinn doté d'un libre arbitre comme les Humains, et a choisi en son âme et conscience de ne pas se prosterner devant Adam par orgueil sous prétexte qu'il a été créé de feu et Adam d'argile. Maudit par Dieu, Iblis ira en enfer alors qu'il avait un statut privilégié auprès du Créateur.
Il a demandé, et obtenu de Dieu, l'existence jusqu'au Jour Dernier pour égarer l'ensemble de l'Humanité.
Associé à l'orgueil, Iblis est alors progressivement assimilé par la tradition musulmane à Satan.- wikipédia

 Le ladino est une langue créée par les rabbins espagnols pour traduire et enseigner les textes sacrés hébreux. Il consiste à traduire un mot hébreu par un mot espagnol et toujours le même à moins que ne s'y opposent des considérations exégétiques, en respectant l'ordre des mots et la syntaxe de l'original hébreu. La langue a donc une syntaxe hébraïque, mais un vocabulaire roman, au contraire du judéo-espagnol qui a lui une syntaxe romane.
Une différence est faite entre le ladino, comme langue sacrée et écrite, et le judéo-espagnol (que l'on appelle aussi djudezmo, djidyo, djudyo, espanyol), comme langue parlée.
Cependant, cette définition du ladino, comme une langue uniquement écrite servant à l'étude de la Torah, ne fait pas l'unanimité. En effet, les descendants des Juifs chassés d'Espagne par les Rois catholiques à la fin du xve siècle revendiquent la pratique du ladino et non du « judéo-espagnol ». Ces Juifs sont ceux qui se réfugièrent, après l'Inquisition, en Turquie, en Grèce et dans la partie « séfarade » de la Bulgarie. Ils désignent donc :
  • par ladino la langue qu'ils parlent, essentiellement composée d'espagnol du xve siècle, de quelques mots d'hébreu (surtout concernant la religion), et d'autres mots provenant des différents pays d'accueil (turcs, grecs ou bulgares) ;
  • par « judéo-espagnol » la langue parlée par les Juifs du Maroc espagnol.
On ne doit pas non plus le confondre avec le ladin, langue rhéto-romane parlée dans les Dolomites italiennes.- wikipédia

La Convivencia (la coexistence) est le terme utilisé pour décrire la période de l'histoire de l'Espagne comprise entre 711 et 1492 (coïncidant avec la Reconquista), quand lesMusulmans, les Chrétiens et les Juifs vivaient dans une relative paix où les idées culturelles s'échangeaient et la tolérance religieuse était respectée. Tolède en est un exemple. La Maison de la Sagesse de Grenade a été crée en 2012 en vue de réactualiser la Convivencia. Elle est une initiative de paix née d'une initiative de Khal Torabully et des citoyens et citoyennes de Grenade, dont le but est de favoriser la culture de paix promue par l'Unesco. - wikipédia


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